Youcef Belaïli visé par de graves accusations de falsification en France

Le club d’Ajaccio a déclenché une nouvelle polémique dans le football français en accusant l’international algérien Youcef Belaïli d’avoir eu recours à un document falsifié pour remporter une affaire devant le Tribunal arbitral du sport (TAS) relevant de la FIFA.

Dans un communiqué au ton particulièrement sévère, le club corse s’est adressé directement au président de la FIFA, Gianni Infantino.

Le communiqué affirme que Belaïli a utilisé une pièce falsifiée qui a conduit le TAS à condamner Ajaccio à verser 380 000 euros au joueur. Une somme que le club n’a pas encore réglée.

La FIFA a par ailleurs sanctionné Ajaccio en lui interdisant tout recrutement, une décision qui place, selon le club, son avenir en état de « mort clinique ».

Ajaccio estime être victime d’une fraude, soulignant que le document utilisé par Belaïli porte une signature falsifiée de son ancien directeur général.

Toujours selon le club, Belaïli devait initialement verser la même somme (380 000 euros) à son ancien club Al-Ahli Djeddah, mais a présenté un faux accord stipulant qu’Ajaccio se chargerait du paiement.

Dans sa lettre à la FIFA, Ajaccio a averti que cette affaire dépasse le cadre d’un simple litige sportif, et qu’elle pourrait mener à la disparition pure et simple d’un club historique si l’amende devait être réglée.

L’attaquant oranais avait porté les couleurs du club corse entre 2022 et 2023, marquant 6 buts en 17 matchs, avant de quitter l’équipe à la suite de vives tensions avec la direction.

Indépendamment des accusations visant l’ancien joueur de l’Espérance de Tunis, Ajaccio traverse une période difficile depuis plusieurs mois. La Fédération française de football l’a d’ailleurs rétrogradé en septième division et écarté de toutes les compétitions nationales.

Récemment, l’ancien international algérien Andy Delort a choisi de revenir à Ajaccio pour aider son club formateur à sortir de cette crise.