Alger et Washington renforcent leur dialogue stratégique : défense, énergie et Afrique au cœur des échanges

Le ministre d’État, ministre des Affaires étrangères, de la Communauté nationale à l’étranger et des Affaires africaines, Ahmed Attaf, a eu ce mercredi à New York un entretien avec Massad Boulos, haut conseiller du président des États-Unis pour les affaires africaines, en marge du segment de haut niveau de la 79ᵉ session de l’Assemblée générale des Nations unies.

Selon un communiqué du ministère des Affaires étrangères, la rencontre a constitué une occasion de passer en revue l’élan croissant des relations algéro-américaines, tant au niveau du dialogue stratégique multidimensionnel que du partenariat économique que les deux parties s’emploient à renforcer.

Les discussions ont également permis de poursuivre la concertation politique sur les principales questions régionales d’intérêt commun, notamment celles relevant des missions confiées au responsable américain.

Massad Boulos avait effectué en juillet dernier une visite officielle en Algérie, au cours de laquelle il avait tenu une réunion bilatérale avec le ministre Attaf, suivie d’une session élargie de pourparlers entre les deux délégations, axée sur les perspectives de coopération entre l’Algérie et les États-Unis.

La rencontre a abordé les différents volets des relations bilatérales et les moyens de les promouvoir au plus haut niveau, au service des intérêts communs.

Les deux parties se sont félicitées de la dynamique positive du dialogue stratégique entre Alger et Washington et ont exprimé leur volonté d’élargir les domaines de coopération, en particulier dans les secteurs de la défense, de l’énergie, de l’agriculture, de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, où des avancées tangibles ont été enregistrées.

Ils ont également échangé leurs analyses sur les principales questions régionales en Afrique, notamment l’évolution de la situation en Libye et au Sahara occidental, ainsi que dans les régions du Sahel et des Grands Lacs.

Les discussions ont porté aussi sur les défis sécuritaires et de développement en profondeur du continent africain et sur les moyens de coordonner les efforts pour y faire face.

Il convient de rappeler que la visite du conseiller du président américain s’inscrivait dans le cadre d’une tournée maghrébine qui avait également inclus la Tunisie et la Libye, axée sur les dossiers régionaux prioritaires.