Qui portera la voix de l’Algérie à la réunion arabo-islamique de Doha ? Attaf apporte des précisions

Le ministre d’État, ministre des Affaires étrangères, de la Communauté nationale à l’étranger et des Affaires africaines, Ahmed Attaf, s’est exprimé sur le niveau de représentation de l’Algérie au sommet arabo-islamique extraordinaire prévu dans la capitale qatarie, Doha.

Lors d’une conférence de presse tenue aujourd’hui, Attaf a indiqué que le président de la République n’avait pas encore déterminé le niveau de la participation algérienne à ce sommet.

Le ministre a affirmé que « toutes les cartes de l’Algérie sont au service de cette question », soulignant que l’Algérie faisait partie des pays qui avaient demandé la tenue d’une session d’urgence du Conseil de sécurité, alors même que la condamnation de l’agression contre le Qatar ne figurait pas à l’ordre du jour.

Il a en outre salué la chaîne qatarie Al Jazeera qui, selon lui, a rendu justice à l’Algérie en mettant en avant ses efforts et démarches visant à imposer l’insertion d’une condamnation explicite de l’agression israélienne contre le Qatar dans les délibérations du Conseil de sécurité.

Le sommet extraordinaire arabo-islamique se tiendra lundi dans la capitale qatarie, à la suite de l’attaque sioniste qui a visé le siège de la délégation négociatrice du mouvement Hamas à Doha.

Le sommet devrait se dérouler les 14 et 15 septembre afin d’examiner les répercussions de cette attaque, considérée comme une violation grave de la souveraineté de l’État du Qatar et une atteinte flagrante au droit international.

Les membres de la délégation de négociation ont survécu à la tentative d’assassinat, tandis que cinq de leurs accompagnateurs ont été tués, dont le fils du dirigeant Khalil al-Hayya, son directeur de cabinet, ainsi qu’un agent de la sécurité intérieure qatarie. L’attaque a également fait plusieurs blessés.

Cette agression israélienne a provoqué une large vague de condamnations arabes et internationales, dénonçant une atteinte manifeste à un État souverain jouant le rôle de médiateur dans l’un des conflits les plus complexes de la région.

De son côté, le Conseil de sécurité des Nations unies, réuni en session d’urgence, a condamné l’agression israélienne contre la capitale qatarie.

Dans un communiqué conjoint, les membres du Conseil ont exprimé leur ferme condamnation des frappes visant le territoire qatari et ont fait part de leur profond regret face aux pertes civiles causées par l’attaque.