
Gaza sous les bombardements : la mort rôde partout, sans aucun lieu sûr
Les autorités sanitaires palestiniennes ont annoncé, jeudi dernier, que le nombre de victimes du bombardement israélien sur la bande de Gaza a atteint 51 065 martyrs et 116 505 blessés, depuis le début de la guerre le 7 octobre 2023.
Selon les mêmes sources, les hôpitaux de la région ont reçu, au cours des dernières 24 heures, 40 martyrs et 73 blessés, en raison des frappes israéliennes continues qui ciblent diverses zones de la bande de Gaza, y compris des quartiers résidentiels et des infrastructures vitales.
Escalade des bombardements
Le ministère palestinien de la Santé a précisé que depuis la reprise des bombardements le 18 mars dernier, après la fin de la trêve temporaire, 1691 martyrs et 4464 blessés ont été comptabilisés, dans un contexte où les équipes de secours et de défense civile ne parviennent toujours pas à atteindre certains blessés et personnes coincées sous les décombres.
L’agression renouvelée a eu lieu après une trêve humanitaire entrée en vigueur le 19 janvier dernier, qui n’a pas été respectée par les forces d’occupation, qui ont continué à violer l’accord en bombardant des quartiers de Gaza, Khan Younès et Rafah, malgré les efforts internationaux pour apaiser la situation.
Cible des tentes des déplacés
Il convient de rappeler que l’occupation israélienne a intensifié ses attaques contre les tentes des déplacés palestiniens dans le nord et le sud de Gaza, avec des frappes aériennes israéliennes qui ont continué à commettre des massacres contre les civils, les enfants et les femmes, faisant des familles entières disparaitre sous les décombres.
À cet égard, le ministère palestinien des Affaires étrangères a condamné le crime atroce perpétré par les forces d’occupation, qui continuent de cibler les tentes des civils déplacés à Gaza et de les brûler, y compris les enfants et les femmes, comme cela a été le cas dans la région de Muwasi Khan Younès et d’autres zones, dans l’une des pires formes d’extermination et de racisme, faisant des dizaines de victimes civiles, y compris des enfants dont les corps ont été réduits en cendres.
Catastrophe humanitaire
Les habitants de la bande de Gaza vivent dans des conditions humanitaires désastreuses en raison du blocus prolongé et du manque de nourriture et de médicaments, tandis que la plupart des hôpitaux sont hors service en raison des frappes directes ou du manque de carburant et de fournitures médicales.
Les organisations internationales avertissent d’une catastrophe sanitaire et environnementale au vu de cette intensification des attaques, appelant à un cessez-le-feu et à la mise en place de corridors humanitaires sûrs pour l’évacuation des blessés et la distribution de l’aide.
Victimes sous les décombres
Le ministère palestinien de la Santé a indiqué qu’un certain nombre de victimes restent toujours sous les décombres et dans les rues, où les équipes de secours et de défense civile n’ont pas pu les atteindre en raison de l’intensité des bombardements et des frappes directes sur les équipes de sauvetage.
Par ailleurs, l’occupation israélienne continue de justifier ses opérations d’extermination à Gaza par des prétextes fallacieux, tandis que les condamnations internationales des massacres commis contre des civils désarmés se multiplient, sans qu’aucune action concrète ne soit prise pour mettre fin à l’agression.