Rapport américain : l'Algérie, seul pays arabe protégé contre une agression israélienne ou occidentale

Rapport américain : l’Algérie, seul pays arabe protégé contre une agression israélienne ou occidentale

À une époque marquée par l’accélération des crises régionales et des avancées technologiques, la supériorité aérienne est devenue un enjeu stratégique vital pour tout État soucieux de protéger sa sécurité et de dissuader ses adversaires.

Alors que la plupart des armées arabes s’appuient sur des systèmes occidentaux limités dans leur utilisation, l’Algérie se distingue en ayant construit un dispositif de défense aérienne sophistiqué, faisant de son espace aérien l’un des plus sécurisés de la région.

Un rapport de la revue américaine Military Watch, spécialisée dans les affaires militaires, révèle que l’Algérie est le seul pays arabe capable de repousser une éventuelle attaque, qu’elle vienne d’Israël ou même de puissances occidentales, grâce à ses investissements massifs dans la défense aérienne depuis le début des années 2000.

Ce succès repose sur une combinaison de systèmes russes et chinois, notamment les missiles longue portée S-300PMU-2 et S-400, le HQ-9 chinois, ainsi qu’une flotte impressionnante de plus de 70 chasseurs lourds Su-30MKA et les modernes Su-35. L’arsenal inclut aussi les systèmes Buk-M2 et des MiG-29M.

Cette architecture défensive offre à l’Algérie une position stratégique unique, lui permettant de dissuader toute attaque potentielle provenant d’Israël, de la Turquie, voire même de l’OTAN, grâce à une technologie bien plus avancée que celle utilisée par plusieurs armées régionales.

Le système S-400 a d’ailleurs été dévoilé pour la première fois lors des manœuvres “Sumoud 2025” menées en mai dernier à Tindouf, un exercice interprété comme un signal fort dans un contexte régional tendu. L’expert militaire Akram Kharief a déclaré à Awras que ces manœuvres envoyaient un message clair : l’Algérie dispose de la capacité d’imposer sa supériorité aérienne non seulement sur son territoire, mais aussi au-delà, dans la profondeur ennemie.

En mars dernier, l’Algérie a reçu son premier Su-35 sur une commande de vingt appareils, devenant ainsi le troisième opérateur étranger de ce modèle après la Chine et l’Iran. Le rapport du site Army Recognition précise que ce choix est lié au retard de production du Su-57, poussant Alger à opter pour une solution intermédiaire.

Classé parmi les chasseurs de génération “4++”, le Su-35 est décrit comme un rival sérieux des avions de combat américains les plus modernes, tels que le F-15 Eagle, le F/A-18 Super Hornet, et même le F-35 Lightning II.

Le rapport souligne que la supériorité de l’Algérie ne réside pas seulement dans la qualité de son armement, mais aussi dans le niveau d’entraînement de ses forces et dans son indépendance stratégique grâce à l’utilisation de systèmes non occidentaux, contrairement à la majorité des armées arabes qui dépendent d’équipements américains, souvent vendus en versions limitées et assortis de fortes restrictions techniques.

Ainsi, alors que l’espace aérien de nombreux pays de la région reste vulnérable, celui de l’Algérie est considéré comme “fermé” à toute agression, faisant du pays une véritable puissance de dissuasion régionale.

L’armée de l’air algérienne s’est classée cinquième dans la région Moyen-Orient/Afrique du Nord et douzième au niveau mondial avec 605 appareils militaires, selon l’indice Global Firepower 2024.

Le chef d’état-major de l’Armée nationale populaire, Saïd Chengriha, a réaffirmé à plusieurs reprises l’importance stratégique accordée à la maîtrise de l’espace aérien, la considérant comme un facteur déterminant pour assurer la supériorité et remporter les guerres modernes.

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