Tragédie familiale en France : une Algérienne et ses enfants découverts morts

Les médias français ont rapporté la découverte des corps sans vie d’une femme algérienne âgée de 37 ans et de ses deux enfants, âgés de 4 et 6 ans, dans un appartement situé rue Charles-Montaland, à Villeurbanne (Rhône), au nord-est de Lyon.

Selon Le Parisien, la famille n’avait plus donné de nouvelles depuis plusieurs jours, ce qui avait suscité l’inquiétude des proches, notamment de la grand-mère des deux enfants, qui a alerté son entourage après avoir échoué à joindre sa fille et ses petits-enfants.

Une amie de la mère s’est alors rendue sur place pour s’assurer de leur état. Elle a été la première à découvrir les corps, après plusieurs tentatives de contact restées vaines.

À l’arrivée de la police, le périmètre a été bouclé pendant plusieurs heures. Les premières constatations n’ont révélé aucune trace d’effraction. D’après les sources locales, la famille venait tout juste d’emménager dans un petit appartement situé au rez-de-chaussée.

La thèse du suicide privilégiée

Les premières investigations ne montrent aucun signe d’intervention extérieure. Aucun indice de lutte ou de violence n’a été relevé sur les corps. En revanche, une seringue a été retrouvée à proximité, renforçant l’hypothèse d’un suicide.

Il ressort également que la mère était séparée de son mari, après avoir été victime de violences conjugales. Elle avait quitté l’Algérie pour la Suisse, puis s’était installée un temps chez sa tante, avant de s’établir récemment à Villeurbanne.

En novembre 2024, elle avait d’ailleurs déposé une plainte contre son ex-mari pour “harcèlement sans violence”.

Un voisin a témoigné : « J’habite ici depuis 22 ans, le quartier est habituellement calme. Je ne savais même pas que des enfants vivaient dans ce studio. Apprendre leur décès est un véritable choc ».

Une enquête ouverte pour homicide volontaire

Le procureur de la République, Thierry Dran, a confirmé l’ouverture d’une enquête pour “homicide volontaire”, confiée à la brigade régionale de la police criminelle.

Il a également ordonné une autopsie afin de déterminer avec précision les causes du décès, précisant que toutes les hypothèses restaient envisagées à ce stade.