Le syndicat du paramédical révèle à Awras sa position sur l'affaire de l'infirmière qui a violé la dignité du défunt

Le syndicat du paramédical révèle à Awras sa position sur l’affaire de l’infirmière qui a violé la dignité du défunt

Une vidéo publiée par une infirmière de l’hôpital Salim Zemirli, sur la plateforme TikTok, la montrant en train de préparer le corps d’un défunt, a suscité une vive polémique sur les réseaux sociaux, entraînant l’intervention du ministère de la Santé.

Le ministère a fermement condamné cet acte, affirmant l’application de toutes les mesures légales à l’encontre de l’auteure de la vidéo, y compris les procédures judiciaires nécessaires.

De son côté, l’établissement hospitalier Slimane Zemirli a annoncé la suspension immédiate de l’infirmière en attendant les résultats des enquêtes administratives et judiciaires, conformément aux lois en vigueur qui criminalisent de tels actes.

Réaction du syndicat des infirmiers

Dans une déclaration à la plateforme Awras, le secrétaire général du Syndicat national du paramédical, Ouannas Gachi, a dénoncé avec force cet incident.

Il a déclaré : « Nous refusons que l’on montre un patient ou une personne décédée sur les réseaux sociaux, c’est totalement inacceptable. »

Et d’ajouter : « Cet acte est contraire à la loi et aux règles déontologiques de la profession. Si cette infirmière ne les a pas étudiées, alors elle n’est pas une véritable infirmière. »

Selon lui, il s’agit d’un précédent inédit dans le domaine du paramédical en Algérie, aucun infirmier n’ayant jamais osé faire une telle chose auparavant.

Il a également souligné que la plus grande difficulté à laquelle l’infirmière sera confrontée est la réaction de la famille du défunt apparu dans la vidéo, qui pourrait saisir la justice.

Le syndicat va-t-il intervenir ?

Pour Ouannas Gachi, la décision de suspendre l’infirmière prise par la direction de l’hôpital Slimane Zemirli est légale.

Il prévoit même une radiation définitive de la profession à son encontre, précisant que l’affaire est suivie de près par la direction de l’hôpital ainsi que par le ministère de la Santé.

Et de conclure : « En tant qu’infirmiers, nous n’acceptons pas ce comportement. En tant que syndicat, nous ne pouvons pas défendre l’infirmière sous prétexte qu’elle a commis une erreur, car on ne peut se permettre de telles erreurs. »

Il a enfin rappelé que la pression du travail ne peut en aucun cas justifier de telles pratiques : « Notre métier implique une forte pression, et nous devons l’assumer. »

Galerie Photos

1

Newsletter

Abonnez-vous à notre newsletter hebdomadaire pour ne rien manquer ! Recevez les dernières mises à jour, offres exclusives et informations passionnantes directement dans votre boîte de réception. Inscrivez-vous maintenant!

Abonnez-vous