
Le service militaire accompli dans un pays arabe suffit à régulariser la situation en Algérie.. qui est concerné ?
Les accords signés entre l’Algérie et la Tunisie permettent aux jeunes binationaux d’accomplir leur service militaire dans l’un des deux pays seulement, ce qui garantit la régularisation de leur situation légale dans les deux États.
Le directeur du recrutement et de la mobilisation au ministère tunisien de la Défense, Hatem Soussi, a déclaré à la radio tunisienne que les Tunisiens possédant également la nationalité algérienne, turque ou française peuvent effectuer leur service national dans leur autre pays.
Cela s’inscrit dans le cadre d’accords de partenariat conclus entre la Tunisie et ces trois pays.
Le responsable tunisien a confirmé que le service militaire accompli en Tunisie est également reconnu par l’Algérie, la Turquie et la France, conformément aux accords signés avec ces États.
Ces accords stipulent que tout jeune possédant la double nationalité algérienne et tunisienne peut choisir un seul pays pour accomplir son service militaire. Il obtient alors un document officiel qu’il présente à son second pays afin de prouver que sa situation est régularisée.
Les relations bilatérales entre l’Algérie et la Tunisie ont connu un rapprochement significatif ces dernières années, favorisé par le renforcement de la coopération dans plusieurs secteurs vitaux.
En janvier dernier, le président Tebboune a reçu le ministre tunisien des Affaires étrangères, Mohamed Ali Nafti, et il a alors été convenu de mettre en place un plan d’action ambitieux pour développer la coopération bilatérale.
En mars dernier, les ministères de l’Intérieur algérien et tunisien ont souligné l’importance d’un travail bilatéral intensif, complémentaire et d’une approche unifiée face aux défis communs, tout en poursuivant les efforts visant à améliorer les conditions de vie dans les zones frontalières.
En mai dernier, une réunion de coordination s’est tenue entre les responsables des douanes algériennes et tunisiennes au poste frontalier de Melloula à Tabarka, afin de renforcer la coopération sur le terrain et d’améliorer la coordination dans le contrôle douanier aux frontières communes.