Le phosphate algérien attire l'intérêt du géant indonésien de l'industrie chimique

Le phosphate algérien attire l’intérêt du géant indonésien de l’industrie chimique

La société indonésienne Pupuk Indonesia présente un ambitieux plan d’investissement pour développer des projets de phosphate et de gaz en Algérie

La société Pupuk Indonesia, leader dans l’industrie chimique et des engrais, a présenté un plan d’investissement ambitieux au ministre d’État, ministre de l’Énergie et des Mines, Mohamed Arkab.

Cette proposition a été formulée lors d’une rencontre entre le ministre, l’ambassadeur de la République d’Indonésie en Algérie, Chalief Akbar Tjandraningrat, et le directeur général de Pertamina Algérie. À cette occasion, Pupuk a exprimé son intérêt pour le développement de projets conjoints dans les secteurs du phosphate et du gaz.

Cette démarche vise à ouvrir de nouvelles perspectives pour la production locale et à accroître la valeur ajoutée dans les industries de transformation, renforçant ainsi le partenariat bilatéral dans les domaines de l’énergie et des mines.

Selon un communiqué du ministère de l’Énergie, la réunion a été consacrée à l’examen des moyens d’élargir la coopération algéro-indonésienne dans les secteurs des hydrocarbures et des mines, ainsi qu’à l’échange de vues sur les projets futurs.

Une coopération renouvelée entre Sonatrach et Pertamina

Les discussions ont porté sur le renforcement du partenariat entre le groupe Sonatrach et la société indonésienne Pertamina dans les domaines de la production pétrolière et gazière et de la commercialisation du brut.

Les deux parties ont également abordé les opportunités de coopération dans le domaine minier, notamment l’exploitation, la transformation et la commercialisation du phosphate, ainsi que l’exploration de minerais stratégiques tels que le lithium.

Il a été convenu de renforcer la collaboration autour des chaînes d’approvisionnement durables en matières premières et minéraux rares, ainsi que d’échanger les expertises techniques dans les industries extractives et de transformation.

Cette dynamique s’inscrit dans un contexte d’intérêt croissant des entreprises indonésiennes pour l’investissement en Algérie, qui offre un climat économique stable et un cadre juridique incitatif.

Arkab : L’Algérie est ouverte à des partenariats équilibrés

Lors de la rencontre, le ministre Mohamed Arkab a réaffirmé la volonté de l’Algérie de bâtir des partenariats stratégiques équilibrés avec les pays amis, fondés sur le principe du bénéfice mutuel et le transfert de technologie.

Il a également insisté sur l’importance de tirer profit des expériences internationales réussies, notamment celle de l’Indonésie dans le développement des industries de transformation liées aux mines et aux hydrocarbures.

Pour sa part, l’ambassadeur indonésien a exprimé l’intérêt de son pays pour les opportunités de coopération offertes par l’Algérie, soulignant la volonté de Jakarta de renforcer sa présence économique en Afrique à travers la porte algérienne.

Il a déclaré que l’Algérie constitue un partenaire fiable grâce à sa stabilité, à la richesse de ses ressources naturelles et à son cadre législatif favorable à l’investissement étranger.

Des projets miniers en cours dans l’Est du pays

Par ailleurs, le PDG du groupe industriel minier Sonarem, Belkacem Soltani, a récemment indiqué que le projet intégré du phosphate dans l’Est du pays connaît une accélération notable, sous la supervision des groupes Sonatrach et Sonarem.

Deux entreprises étrangères — italienne et allemande — sont chargées de réaliser les études techniques, dont la finalisation est prévue pour la fin de l’année 2026, avant le lancement de la phase de réalisation estimée à 36 mois.

Concernant la mine de zinc et de plomb de Oued Amizour (Béjaïa), les études techniques sont déjà achevées, en attendant la régularisation de la situation foncière relative aux terrains des habitants locaux avant le début effectif des travaux.

Il convient de rappeler que l’Algérie dispose d’importantes réserves de phosphate estimées à 2,2 milliards de tonnes, ce qui la classe quatrième au niveau arabe et sixième au niveau mondial, selon l’Agence géologique américaine (USGS) en juin dernier.

Cette ressource attire un intérêt croissant des investisseurs étrangers, dans un contexte de forte demande mondiale sur le phosphate.

L’Algérie ambitionne de transformer sa richesse minière en un véritable levier économique à travers de grands projets de transformation. En 2024, la production nationale de phosphate a atteint environ deux millions de tonnes. L’exploitation de cette ressource remonte à 1894 dans la région de Djebel Onk, témoignant d’une longue expérience dans ce domaine stratégique.

Lors de la rencontre, le ministre **Mohamed Arkab** a réaffirmé la volonté de l’Algérie de bâtir des partenariats stratégiques équilibrés avec les pays amis, fondés sur le principe du bénéfice mutuel et le transfert de technologie.

Il a également insisté sur l’importance de tirer profit des expériences internationales réussies, notamment celle de l’Indonésie dans le développement des industries de transformation liées aux mines et aux hydrocarbures.

Pour sa part, l’ambassadeur indonésien a exprimé l’intérêt de son pays pour les opportunités de coopération offertes par l’Algérie, soulignant la volonté de **Jakarta** de renforcer sa présence économique en Afrique à travers la porte algérienne.

Il a déclaré que l’Algérie constitue un partenaire fiable grâce à sa stabilité, à la richesse de ses ressources naturelles et à son cadre législatif favorable à l’investissement étranger.

Des projets miniers en cours dans l’Est du pays

Par ailleurs, le PDG du groupe industriel minier **Sonarem**, **Belkacem Soltani**, a récemment indiqué que le projet intégré du phosphate dans l’Est du pays connaît une accélération notable, sous la supervision des groupes **Sonatrach** et **Sonarem**.

Deux entreprises étrangères — italienne et allemande — sont chargées de réaliser les études techniques, dont la finalisation est prévue pour la fin de l’année 2026, avant le lancement de la phase de réalisation estimée à 36 mois.

Concernant la mine de zinc et de plomb de **Oued Amizour** (Béjaïa), les études techniques sont déjà achevées, en attendant la régularisation de la situation foncière relative aux terrains des habitants locaux avant le début effectif des travaux.

Il convient de rappeler que l’Algérie dispose d’importantes réserves de phosphate estimées à **2,2 milliards de tonnes**, ce qui la classe **quatrième au niveau arabe et sixième au niveau mondial**, selon l’Agence géologique américaine (USGS) en juin dernier.

Cette ressource attire un intérêt croissant des investisseurs étrangers, dans un contexte de forte demande mondiale sur le phosphate.

L’Algérie ambitionne de transformer sa richesse minière en un véritable levier économique à travers de grands projets de transformation. En 2024, la production nationale de phosphate a atteint environ **deux millions de tonnes**. L’exploitation de cette ressource remonte à **1894** dans la région de **Djebel Onk**, témoignant d’une longue expérience dans ce domaine stratégique.

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