Le Maroc échoue pour la cinquième fois consécutive

Le Maroc échoue pour la cinquième fois consécutive

Le Maroc a enregistré, mercredi, son cinquième échec consécutif cette année lors d’échéances électorales régionales et internationales, après l’élimination de sa candidate à la course pour le poste de directrice générale de l’Agence africaine des médicaments, lors des élections qui se sont tenues dans la capitale rwandaise Kigali, selon l’Agence de presse sahraouie (SPS).

La candidate marocaine, Dr Bouchra Meddah, a été écartée au profit de la candidate ghanéenne, Dr Delese Mimi Darko, qui a obtenu la confiance de la majorité des pays participants à cette importante conférence sanitaire africaine.

Cet échec s’ajoute à une série de défaites successives de la diplomatie marocaine en 2025. Le premier revers est survenu lors de deux tours d’élections pour occuper un siège représentant l’Afrique du Nord au Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine, face à l’Algérie.

Lors d’un troisième épisode, la candidate marocaine Latifa Akharbach a été éliminée au cours du sommet de l’Union africaine en février dernier, au profit de la candidate algérienne, l’ambassadrice Salma Haddadi, qui a remporté le poste de vice-présidente de la Commission de l’Union.

Au niveau des Nations Unies, le Maroc a de nouveau échoué, il y a une semaine, à obtenir le Prix Nelson Mandela des droits de l’homme pour Amina Bouayach, présidente du Conseil national des droits de l’homme du Maroc, dans une compétition internationale intense pour un prix à forte symbolique humanitaire, malgré ce que la SPS a qualifié de « recours de Rabat à tous les moyens diplomatiques et sécuritaires habituels en pareilles circonstances ».

L’agence de presse sahraouie ajoute que l’échec du Maroc aux élections de l’Agence africaine des médicaments – devenue stratégique depuis la pandémie de Covid-19 – illustre les limites de la « propagande officielle marocaine », visant à redorer l’image du régime malgré « son occupation illégitime de parties du territoire de la République sahraouie », selon les termes de la source.

La SPS affirme également que les sommes importantes investies par le Maroc pour « acheter les consciences » et s’assurer des postes et positions sur la scène africaine ne mènent qu’à des échecs répétés, renforçant ainsi son isolement croissant au sein des systèmes africain et international.

La République sahraouie était représentée à cette conférence par l’ambassadeur Lamine Baali, représentant permanent de la République auprès de l’Union africaine, qui a tenu des rencontres « fructueuses » avec plusieurs ministres de la Santé et chefs de délégations des pays membres de l’Agence africaine des médicaments.

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