Le Canada encourage ses entreprises à investir dans le secteur énergétique algérien et met en lumière ses atouts et ses défis

Le Canada encourage ses entreprises à investir dans le secteur énergétique algérien et met en lumière ses atouts et ses défis

Le gouvernement canadien a affirmé que l’Algérie est un acteur majeur dans la production et l’exportation de gaz naturel et de pétrole brut sur le continent africain et dans le monde arabe, soulignant qu’elle produit annuellement plus de 100 milliards de mètres cubes de gaz naturel et environ un million de barils de pétrole par jour.

Le gouvernement canadien a précisé, via son site officiel, que les réserves prouvées de gaz naturel conventionnel en Algérie sont estimées à environ 2,4 trillions de mètres cubes. Elle détient également la troisième plus grande ressource mondiale non exploitée de gaz non conventionnel, ainsi que 12,2 milliards de barils de réserves prouvées de pétrole, ce qui la classe au 15ᵉ rang mondial et au 3ᵉ rang africain.

Avantages de l’investissement en Algérie

Le gouvernement canadien a mis en avant que le secteur algérien des hydrocarbures offre des opportunités commerciales prometteuses aux entreprises canadiennes, grâce à ses ressources naturelles « considérables », à ses « prix de l’énergie parmi les plus bas au monde » et à sa « volonté de coopérer avec des partenaires étrangers », ce qui en fait un marché stratégique digne d’être exploré.

Le même organisme a informé les entreprises canadiennes que l’Algérie cherche activement à acquérir des technologies et des savoir-faire étrangers dans plusieurs domaines clés, tels que l’analyse et la modélisation sismique, l’amélioration de la production pétrolière, les techniques avancées pour extraire davantage de pétrole, ainsi que les services de forage (nivellement, fluides, traitement des boues), le traitement de l’eau, l’entretien et la réparation des installations, les pièces de rechange et les produits chimiques spécialisés.

Des défis susceptibles de compliquer l’activité

Tout en encourageant les entreprises canadiennes à pénétrer le marché algérien, le gouvernement du Canada a estimé que travailler en Algérie peut être à la fois prometteur et complexe.

Selon lui, l’Algérie dispose de nombreux atouts mais fait également face à certains défis qui peuvent entraver l’investissement étranger, à savoir :

  • Une administration parfois lente et complexe.
  • Des règles juridiques susceptibles de changer rapidement.
  • Un accès limité au financement.

À ce titre, le gouvernement canadien a insisté sur la nécessité de bien comprendre l’environnement local et de suivre de près les réformes en cours, notamment dans les secteurs de la banque, de la douane, du transport aérien et du change.

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