Contrat de Petkovic : la FAF évite les erreurs du passé avec un accord prudent

Des rapports médiatiques ont révélé de nouvelles informations concernant le contrat de l’entraîneur suisse Vladimir Petkovic avec l’équipe nationale algérienne, mettant ainsi un terme aux spéculations récentes sur les avantages financiers et les clauses particulières de son accord avec la FAF.

Selon le site WinWin, le contrat de Petkovic est équilibré et protège davantage les intérêts de la FAF et des "Verts" qu’il ne favorise le technicien suisse, contrairement à ce qui a été avancé ces dernières semaines.

La même source précise que ce contrat est parmi les meilleurs conclus avec les sélectionneurs des "Fennecs" ces dernières années.

Petkovic perçoit un salaire mensuel de 130 000 euros, bien inférieur à celui de son prédécesseur Djamel Belmadi. De plus, WinWin souligne que le sélectionneur ne bénéficie d’aucune indemnité ou frais supplémentaires lors des stages ou des matchs.

Concernant les primes, Petkovic a reçu 500 000 euros après avoir qualifié l’équipe nationale pour la Coupe du monde 2026, une somme fixée dès la signature du contrat. Cette prime est jugée logique au regard du résultat obtenu, d’autant que la FAF percevra de la FIFA environ 10,5 millions de dollars pour cette qualification, en plus d’autres incitations financières.

Durée et conditions du contrat

Le premier contrat entre les deux parties a débuté en mars 2024 et court jusqu’au 31 décembre 2025. Il se renouvellera automatiquement jusqu’au 31 août 2026 en cas de qualification au Mondial, sans augmentation de salaire ni de primes.

Le contrat stipule également qu’il sera automatiquement résilié, sans indemnités, en cas d’échec à la qualification pour la Coupe du monde, confirmant ainsi le caractère "commercial pur" de l’accord.

Un deuxième objectif a été fixé : atteindre au minimum le deuxième tour de la Coupe d’Afrique des Nations 2025.

En cas de victoire finale, Petkovic percevra une prime de 200 000 euros.

En revanche, une élimination dès le premier tour permettrait à la FAF de rompre le contrat sans compensation financière, tout en gardant la possibilité de maintenir l’entraîneur si elle le souhaite. Cela signifie qu’un autre technicien pourrait diriger les "Verts" lors du Mondial si cette clause était activée.

Le site WinWin conclut que le contrat de Petkovic est le plus avantageux pour la FAF sur le plan financier et en matière de flexibilité, notamment concernant la résiliation en cas d’échec, comparé à ceux des anciens sélectionneurs comme Lucas Alcaraz, Rabah Madjer et Djamel Belmadi, dont les ruptures avaient coûté cher — parfois plus d’un million d’euros.

Il convient de rappeler qu’un large débat avait éclaté auparavant autour de ce contrat, après la diffusion d’informations affirmant qu’il ne contenait pas de clauses claires permettant d’évaluer objectivement les performances du coach, ce que plusieurs observateurs avaient interprété comme un signe d’absence de “vision sportive claire” et de dysfonctionnements dans la gestion de la FAF.