Attaf met en avant trois réussites rapprochant l’Afrique de la réforme du Conseil de sécurité

Publié: 22 septembre 2025
| #Algérie

Le ministre d’État, ministre des Affaires étrangères, de la Communauté nationale à l’étranger et des Affaires africaines, Ahmed Attaf, a affirmé que l’Afrique est parvenue à élargir la base de soutien à sa position commune, laquelle bénéficie aujourd’hui d’un appui croissant des États membres des Nations unies ainsi que de différents groupes d’intérêt.

Il a estimé que cela constitue une reconnaissance de la légitimité des revendications africaines, telles qu’énoncées dans le Consensus d’Ezulwini.

Dans son intervention, hier dimanche à New York, lors de la 7ᵉ session du Sommet du Comité des Dix de l’Union africaine sur la réforme du Conseil de sécurité, Attaf a souligné que le continent a démontré son engagement total à contribuer au système de sécurité collective.

Il a indiqué que le mécanisme des trois membres africains au Conseil de sécurité (A3) a mis en évidence que l’Afrique ne cherche qu’à permettre au Conseil d’assumer ses responsabilités en matière de maintien de la paix et de la sécurité internationales.

Il a ajouté que l’Afrique a également consacré une compréhension mondiale particulière du caractère unique de sa cause, puisqu’elle reflète la volonté collective des 55 États membres de l’Union africaine et vise essentiellement à corriger une injustice historique dont le continent a été victime.

Attaf a relevé que ces succès n’annulent pas le fait que le chemin reste long et semé d’embûches, notamment face à la crise aggravée que traverse le Conseil de sécurité et à la situation de quasi-paralysie qui menace le système onusien.

Il a déclaré que les inquiétudes s’intensifient et que les appels se multiplient pour dépasser cette impasse et éviter toute perte de contrôle.

Il a précisé que les engagements africains doivent suivre deux axes : en interne, par la préservation de l’unité qui a constitué le plus grand atout, et dont les résultats se sont traduits par l’adhésion de l’Union africaine en tant que membre à part entière du G20 ; et à l’externe, en restant impliqués dans le processus des négociations intergouvernementales, tout en poursuivant le dialogue avec les différents partenaires afin de mobiliser le plus large soutien possible aux aspirations légitimes de l’Afrique.

En conclusion, Attaf a réaffirmé que la position commune africaine est une position juste et fondée, qui répond aux intérêts du continent et garantit que sa voix collective ait un poids déterminant, renforçant ainsi un système multilatéral plus solide et plus efficace, basé sur les règles, les principes et les idéaux de la Charte des Nations unies.

Version Complète