L'Algérie participe au lancement de la Déclaration mondiale pour la protection des travailleurs humanitaires

L’Algérie participe au lancement de la Déclaration mondiale pour la protection des travailleurs humanitaires

Le ministre des Affaires étrangères, Ahmed Attaf, a pris part, en marge de la représentation de l’Algérie aux travaux du segment de haut niveau de la 80ᵉ session de l’Assemblée générale des Nations Unies, à New York, à la cérémonie de lancement officiel de la Déclaration mondiale pour la protection des travailleurs humanitaires.

À cette occasion, le ministre d’État, Ahmed Attaf, a signé ladite déclaration, qui vise à renforcer le dispositif juridique destiné à protéger les acteurs humanitaires, conformément aux dispositions du droit international humanitaire, et à garantir l’acheminement des aides aux bénéficiaires de manière complète, sûre, rapide et sans entraves.

Le ministère des Affaires étrangères a précisé que le lancement de cette déclaration intervient dans un contexte marqué par l’intensification des agressions ciblant les travailleurs humanitaires dans les zones de conflits armés, en particulier dans la bande de Gaza, transformée par l’occupation israélienne en l’un des environnements les plus dangereux et les plus difficiles pour l’action humanitaire.

S’agissant de la participation d’Ahmed Attaf aux travaux du segment de haut niveau de la 80ᵉ session de l’Assemblée générale de l’ONU, le ministre des Affaires étrangères, de la Communauté nationale à l’étranger et des Affaires africaines a affirmé, dans son allocution, que l’Afrique est parvenue à élargir la base de soutien à sa position commune, laquelle bénéficie désormais d’un appui croissant de la part des États membres des Nations Unies ainsi que de divers groupes d’intérêt.

Il a estimé que cela constitue une reconnaissance de la légitimité des revendications africaines, telles que stipulées dans le Consensus d’Ezulwini.

M. Attaf a souligné, lors de son intervention dimanche à New York, à l’occasion de la 7ᵉ session du Sommet du Comité des Dix de l’Union africaine chargé de la réforme du Conseil de sécurité, que le continent a démontré son engagement total à contribuer au système de sécurité collective.

Il a indiqué que le mécanisme des trois membres africains au Conseil de sécurité (A3) a montré que l’Afrique ne cherche qu’à permettre au Conseil d’assumer pleinement ses responsabilités dans le maintien de la paix et de la sécurité internationales.

Il a ajouté que l’Afrique a également consacré une compréhension mondiale particulière de la spécificité de sa cause, puisqu’elle reflète la volonté collective des 55 États membres de l’Union africaine et vise essentiellement à corriger une injustice historique subie par le continent.

M. Attaf a néanmoins relevé que ces succès n’occultent pas le fait que le chemin reste long et semé d’embûches, notamment face à l’aggravation de la crise que traverse le Conseil de sécurité et à la quasi-paralysie qui menace le système onusien.

Il a averti que les inquiétudes grandissent et que les appels se multiplient pour dépasser cette impasse et éviter toute perte de contrôle.

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