Un pays arabe retire du chocolat algérien de ses marchés.. Quelle en est la raison ?

Plusieurs marques de chocolat algérien se sont récemment distinguées, gagnant ainsi en notoriété au-delà des frontières du pays. Cependant, cette montée en puissance semble susciter certaines tensions, menant à des tentatives d’exclusion de ces produits sur certains marchés étrangers.

L’Organisation algérienne de protection du consommateur a révélé que son homologue tunisienne avait entrepris le retrait d’un produit de chocolat algérien des marchés du pays voisin. Il s’agit de la marque "Bifa", selon un communiqué de l’organisation.

Face à cette décision, l’Organisation "Apus" a défendu le produit algérien, affirmant que ce dernier n’avait jamais été officiellement exporté vers la Tunisie, mais qu’il s’agissait d’une marchandise introduite illégalement. L’organisation a précisé que le retrait de ce chocolat était motivé par la réglementation tunisienne concernant les colorants alimentaires, dont certains sont interdits depuis les années 1970, bien qu’ils restent autorisés en Algérie et en Europe sous certaines conditions.

De plus, l’interdiction serait également liée au caractère non officiel de l’entrée du produit sur le marché tunisien. "Apus" a tenu à rappeler que le chocolat en question avait été soumis à un contrôle de laboratoire avant sa commercialisation en Algérie, garantissant sa conformité aux normes locales.

Ce n’est pas la première fois qu’un chocolat algérien est ciblé par des restrictions à l’étranger. La marque "Al Modrjane" avait déjà été interdite de commercialisation en France, malgré son succès fulgurant. Si les autorités européennes justifiaient cette interdiction par des normes réglementaires, certains observateurs ont remis en question les véritables raisons de cette décision.

Malgré ces obstacles, le chocolat algérien continue de renforcer sa position sur le marché national, devenant un choix privilégié des consommateurs, notamment face à la flambée des prix des produits importés.