Un cardinal d’origine algérienne candidat à la succession du pape François

Le Vatican a annoncé, lundi dernier, le décès du pape François, chef de l’Église catholique, à l’âge de 88 ans.

Le pape du Vatican est décédé après une lutte contre la maladie, à la suite d’un AVC et d’une insuffisance cardiaque.

Le pape François est considéré comme l’un des papes les plus marquants du Vatican, ayant rompu avec de nombreuses croyances traditionnelles. Il s’est distingué par sa défense des opprimés et a exprimé à plusieurs reprises son rejet des guerres, des conflits et du racisme.

« François » a acquis une grande notoriété grâce à ses idées et ses positions progressistes, inhabituelles au sein de l’Église catholique.

Un Algérien pour lui succéder ?

Les cérémonies de transfert du corps du pape François Ier ont débuté ce mercredi, depuis le Vatican vers la cathédrale Saint-Pierre, où le grand public pourra lui rendre un dernier hommage.

Ces cérémonies dureront trois jours avant les funérailles, auxquelles devraient assister de nombreux chefs d’État du monde entier.

Malgré l’atmosphère de deuil qui règne sur le Vatican, les préparatifs pour l’élection du successeur de François Ier ont été lancés avec 135 cardinaux candidats à la papauté.

Parmi eux, le nom de Jean-Marc Aveline, archevêque de Marseille, s’est distingué.

Jean-Marc Aveline a des origines algériennes, étant né à Sidi Bel Abbès, dans l’ouest de l’Algérie.

Il est né en Algérie dans une famille d’immigrés espagnols ayant rejoint la France après l’indépendance, en 1962.

Candidat au poste de chef de l’Église catholique, il occupe depuis 2019 le poste d’archevêque de Marseille, et est devenu cardinal trois ans plus tard.

Âgé de 66 ans, il est reconnu pour son ouverture d’esprit et sa proximité idéologique avec feu le pape François Ier.

Il est également connu pour sa volonté de dialogue avec la communauté musulmane et pour son engagement envers les questions migratoires.

Comment se déroule l’élection papale ?

L’élection du pape se déroule en cinq étapes. Durant la période de vacance du siège, c’est le cardinal camérier qui est chargé de gérer les affaires du Vatican et d’organiser les élections.

Dans la première étape, le cardinal camérier convoque le conclave dans un délai de 20 jours après le décès ou la démission du pape.

Dans la deuxième étape, les membres du conclave se préparent spirituellement à travers des « sessions de prière » et de méditation pour demander la guidance divine dans le choix du nouveau pape.

Ensuite, les cardinaux électeurs se réunissent en conclave dans la chapelle Sixtine, où les votes se déroulent en secret, à l’abri du monde extérieur.

Quatre tours de scrutin ont lieu chaque jour. Les bulletins de vote sont brûlés après chaque tour.

Enfin, à la cinquième étape, l’élection du nouveau pape est proclamée, et ce dernier choisit son nom papal.