Mustapha Zebdi dénonce fermement les sociétés de livraison qui interdisent l’inspection des marchandises
Awras, Algérie
7 février 2025
Le président de l’Organisation de protection du consommateur, Mustapha Zebdi, a vivement critiqué les sociétés de livraison qui interdisent aux clients d’inspecter leurs marchandises lors de la réception.
Zebdi a expliqué que ces entreprises justifient cette pratique en affirmant que les expéditeurs refusent que les clients vérifient leurs colis, de peur qu’ils ne les rejettent après inspection.
Il a également souligné l’existence de nombreuses sociétés de livraison non agréées, qui se contentent de posséder un registre de commerce sans disposer d’une autorisation de l’Autorité de régulation de la poste et des communications.
Concernant les raisons avancées par certains livreurs pour empêcher les clients de vérifier leurs achats, Zebdi a rappelé que les sociétés de livraison invoquent le refus des expéditeurs ou des commerçants d’autoriser cette vérification avant paiement.
Il a alors remis en question la fiabilité de ces pratiques en s’interrogeant : « Peut-on réellement faire confiance à ces vendeurs, alors que la plupart ne possèdent même pas de registre de commerce électronique ? »
Il a également dénoncé l’ouverture de comptes par certaines entreprises de livraison à des vendeurs ne disposant que d’une simple carte d’identité, sans obligation de posséder un registre de commerce, ce qui leur permet d’expédier toutes sortes de produits, y compris de mauvaise qualité.
Zebdi a fustigé cette situation en déclarant : « En fin de compte, le consommateur ne peut même pas vérifier son achat et se retrouve contraint de payer avant ouverture. Et s’il n’est pas satisfait, il doit engager un long processus pour récupérer son argent et retourner la marchandise. »
Il a conclu en affirmant que si les règles étaient claires dès le départ, les commerçants auraient l’obligation de posséder un registre de commerce, garantissant ainsi une plus grande transparence et empêchant l’imposition de produits douteux aux consommateurs.