
Les menaces de Retailleau envers l’Algérie déclenchent une vive polémique à l’Élysée
Le conseiller diplomatique du président français, Emmanuel Bonne, a démissionné, ce qui a provoqué un tollé dans la sphère politique française, étant donné que ce dernier était l’un des acteurs politiques les plus influents du pays.
Des observateurs ont lié la démission d’Emmanuel Bonne à la crise diplomatique avec l’Algérie.
De son côté, l’ancienne ministre française, Ségolène Royal, a confirmé que les déclarations de certains responsables français liées à la crise avec l’Algérie étaient à l’origine de la démission de Bonne.
Royal a critiqué les déclarations du ministre de l’Intérieur français, Bruno Retailleau, concernant l’Algérie, se demandant : "Occupe-t-il le poste de ministre des Affaires étrangères ?".
La politique française a ajouté que les menaces de Retailleau de répondre à l’Algérie ne sont qu’un écran de fumée pour masquer l’échec de la France à expulser l’influencer "Doulamen".
Dans ses commentaires sur les déclarations du ministre de l’Intérieur français, elle a ajouté : "Maintenant, je comprends pourquoi Emmanuel Bonne a démissionné, c’est un diplomate professionnel, respecté et expérimenté, qui perçoit la baisse du respect pour la France en Afrique en raison de positions arrogantes appartenant à un autre temps."
Le journal français "L’Opinion" a confirmé que le conseiller diplomatique, qui a commencé ses fonctions en 2016, était exaspéré par les consultations de Macron avec plusieurs personnes, ce qui a rendu le travail de ses conseillers officiels difficile.
Bonne estime que les affaires diplomatiques sont devenues des affaires intérieures, car tout le monde y donne son avis, à l’instar de Gabriel Attal qui a demandé l’annulation de l’accord migratoire de 1968 avec l’Algérie.
Les mêmes sources ont souligné que la gestion de plusieurs dossiers diplomatiques a provoqué la colère d’Emmanuel Bonne, en plus des critiques de Macron à l’égard de l’Algérie et du Sénégal lors de sa rencontre avec les ambassadeurs.
Le gouvernement français fait face à de vives critiques concernant sa gestion de la crise franco-algérienne.