Les États-Unis expulsent plus de 300 Algériens.. L'Algérie acceptera-t-elle de les accueillir ?

Les États-Unis expulsent plus de 300 Algériens.. L’Algérie acceptera-t-elle de les accueillir ?

La nouvelle administration américaine, dirigée par le président Donald Trump, cherche à expulser 306 citoyens algériens résidant illégalement aux États-Unis.

Dans le cadre de sa lutte contre l’immigration clandestine, Washington a entamé des démarches pour renvoyer les ressortissants de plusieurs pays vers leur terre d’origine. L’Algérie, de son côté, a confirmé qu’elle accepterait d’accueillir ses citoyens expulsés des États-Unis.

Dans une déclaration au journal L’Opinion, le président Abdelmadjid Tebboune a affirmé que l’Algérie approuvait cette procédure, soulignant que "la demande américaine est légale". Il a également précisé que son homologue américain n’avait pas d’arrière-pensées vis-à-vis de l’immigration algérienne, contrairement à la ligne politique du Front national en France, qui, depuis l’ère Jean-Marie Le Pen, mène une campagne systématique contre l’islam et l’immigration, utilisant l’Algérie comme bouc émissaire.

Les pressions françaises sur l’Algérie

Par ailleurs, la France tente de faire pression sur l’Algérie pour obtenir des autorisations consulaires en vue du rapatriement des Algériens en situation irrégulière sur son territoire.

À ce sujet, le président Tebboune a affirmé ne pas vouloir imposer à la France des ressortissants algériens, rappelant que 1 800 laissez-passer consulaires avaient été délivrés en 2024. Toutefois, il a insisté sur le respect strict des procédures légales de rapatriement.

Il a également évoqué les propos du ministre français de l’Intérieur, Bruno Retailleau, qui a accusé l’Algérie de vouloir "humilier" la France en s’opposant à certaines expulsions. Tebboune a rappelé que la justice française elle-même avait conclu que ces rapatriements n’étaient pas aussi urgents que le prétendait Retailleau.

Enfin, le chef de l’État a souligné que l’Algérie attend également de la France qu’elle coopère en matière d’extradition de personnes recherchées, à l’instar de l’Espagne, l’Allemagne et l’Italie. Pourtant, selon lui, Paris accorde la nationalité et l’asile à des individus impliqués dans des crimes économiques ou des activités subversives en France. Il a ajouté : "D’après nos informations, certains d’entre eux ont même été recrutés comme informateurs par les services français."

Newsletter

Abonnez-vous à notre newsletter hebdomadaire pour ne rien manquer ! Recevez les dernières mises à jour, offres exclusives et informations passionnantes directement dans votre boîte de réception. Inscrivez-vous maintenant!

Abonnez-vous