
Les entreprises françaises détiennent-elles des projets au sein de l’aéroport d’Alger ?
Le président-directeur général de l’Aéroport international Houari Boumediene d’Alger, Mokhtar Saïd Mediouni, a réagi à une information relayée par un média algérien concernant une prétendue prise de contrôle d’un projet par des Français sous couvert d’un registre commercial algérien. Ce projet avait initialement été attribué à une entreprise nationale privée spécialisée dans l’assistance au sol des avions.
L’affaire concerne la société algérienne "Mag Assistance".
Mokhtar Saïd Mediouni a exercé son droit de réponse pour démentir ces rumeurs et clarifier la situation. Il a affirmé que ses services respectent strictement les lois en vigueur et a fourni des explications juridiques sur les raisons de l’annulation de l’attribution temporaire du marché à "Mag Assistance". Selon lui, cette entreprise ne répondait pas aux critères d’expérience exigés par le cahier des charges pour assurer des services aéroportuaires.
Aucune entreprise française impliquée
Le PDG a souligné que l’aéroport d’Alger a rouvert la mise en concurrence aux entreprises nationales et internationales. Il a précisé qu’aucune société française n’opère actuellement au sein de l’aéroport.
Il a également rappelé que seules Air Algérie, Tassili Airlines et Swissport, une entreprise présente en Algérie depuis 22 ans mais qui n’est pas française, disposent des autorisations nécessaires pour fournir des services aéroportuaires.
Mediouni a rejeté toute accusation selon laquelle l’aéroport aurait favorisé une société étrangère au détriment d’une entreprise nationale. Il a conclu en affirmant : « Nous ne travaillons pas pour des intérêts étrangers, mais pour notre pays, dans le respect des valeurs nationales et du sacrifice des martyrs. »