Le ministère du Commerce saisit 14 quintaux de pommes destinées à la spéculation à Mila

Les services de la direction du commerce de la wilaya de Mila, en coordination avec les services de sécurité, ont réussi à saisir 14 quintaux et 58 kilogrammes de pommes mises en vente sur le marché de gros des fruits et légumes de Oued Athmania, au prix de 800 dinars algériens le kilogramme.

Selon un communiqué du ministère, ce prix est considérablement élevé par rapport au prix de référence pratiqué sur les marchés de gros, ce qui indique une manipulation des prix dans le but de réaliser des profits illégitimes aux dépens du citoyen.

Le communiqué précise également que cette opération s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des instructions du ministre du Commerce intérieur et de la Régulation du marché national, Tayeb Zitouni, visant à lutter contre les pratiques commerciales déloyales et la flambée injustifiée des prix.

À cet égard, le ministère a souligné que les services de contrôle resteront mobilisés sur le terrain pour surveiller toutes les pratiques illégales et intervenir rapidement afin de combattre la spéculation et la manipulation des prix des produits de première nécessité.

Cette condamnation représente une étape importante dans les efforts des autorités algériennes pour lutter contre la spéculation et la manipulation des prix des denrées alimentaires de base, contribuant ainsi à la stabilité du marché et à la protection des citoyens contre les abus commerciaux.

Il convient de rappeler que le ministère du Commerce intérieur avait promis à plusieurs reprises de prendre des mesures strictes contre les spéculateurs et les monopoleurs.

Par ailleurs, le ministre de la Justice, Lotfi Boudjameaa, a ordonné dans des déclarations précédentes aux procureurs généraux de toutes les cours de justice de sévir fermement et d’anéantir toute tentative de spéculation ou de manipulation des prix des denrées alimentaires.

Le ministre a également ordonné une position ferme face aux bandes qui profitent du mois de Ramadan pour commercer avec la subsistance des Algériens, causant un chaos des prix et un désordre du marché par le biais de la rétention des produits de large consommation.