
Le Conseil d’État français rejette le recours de doualemn contre la décision de son expulsion.
Le Conseil d’État français a rejeté le recours présenté par l’influenceur algérien Boualem Naïman, surnommé "Dwalmen", contre la décision de son expulsion de France.
Dans sa décision, le Conseil a affirmé que, bien que "Dwalmen" ait vécu pendant 20 ans en situation irrégulière et 15 ans en situation régulière, il n’a "pas prouvé de liens solides, en particulier avec ses enfants adultes, ses petits-enfants ou son épouse, ni d’intégration professionnelle à long terme."
Le Conseil a également constaté que "les enfants de Naïman sont adultes, et que son fils, souffrant d’un handicap, est pris en charge par sa mère."
Il a précisé que l’influenceur, qui "prétend bénéficier d’une intégration professionnelle en France", ne possède que quelques contrats de travail à court terme.
Le Conseil a confirmé que "l’ordonnance d’expulsion à l’encontre de Boualem Naïman n’était entachée d’aucune irrégularité ou erreur juridique, et que l’influenceur algérien est donc soumis à l’expulsion."
Décision répressive et grave
Après la publication de cette décision, l’avocat de Boualem Naïman a réagi en qualifiant la décision de "répressive et extrêmement grave."
Marie David-Bellouard s’est interrogée sur la possibilité de "renvoyer un citoyen étranger qui a été un citoyen ordinaire pendant 15 ans pour des déclarations isolées."
L’équipe de défense a accusé le ministre de l’Intérieur français, Gérald Darmanin, d’être à l’origine de cette décision, déclarant dans un entretien avec Le Figaro : "Notre client subit les conséquences des lois anti-étrangers des dernières années, et le ministre de l’Intérieur a toute liberté pour choisir ses cibles et créer des situations préoccupantes et répressives."
L’avocate a ajouté : "Nous ne nous arrêterons pas là, et l’appel déposé sur cette question en vue d’annuler l’ordonnance d’expulsion est toujours en suspens."