
La justice parisienne rend son verdict dans l’affaire de l’agent consulaire algérien détenu
Il semble que Paris persiste dans l’escalade contre l’Algérie et continue de la provoquer, dans un nouvel épisode lié à l’arrestation de l’agent consulaire algérien.
La Cour d’appel de Paris a rejeté, en date du 28 avril, la demande de mise en liberté provisoire de l’employé consulaire détenu depuis le 11 avril dernier, en lien avec une présumée tentative d’enlèvement visant "Amir Boukhors", plus connu sous le nom d’"Amir DZ", datant de l’année 2024.
Selon le journal Jeune Afrique, la justice française a décidé de maintenir le fonctionnaire consulaire en détention, alors que des allégations pointent l’implication supposée des services algériens dans cette opération.
De son côté, le ministère algérien des Affaires étrangères a publié un communiqué exprimant son rejet total de la décision de la justice française, tant sur le fond que sur la forme.
Le ministère a estimé que l’assimilation de cette affaire au terrorisme, sans preuves irréfutables, constitue un grave dérapage, ne reposant sur aucune base de justice ou d’objectivité.
L’Algérie a exigé la libération immédiate de son employé consulaire, appelant au respect de ses droits conformément aux conventions internationales et bilatérales en vigueur.
Elle a également dénoncé l’instrumentalisation de cette affaire douteuse comme un moyen d’attaquer l’Algérie, alors même que Paris a fait preuve de complaisance dans d’autres affaires impliquant le même individu.
Le ministère a averti que cette escalade aura de lourdes conséquences, et que l’Algérie agira avec toute la responsabilité requise pour protéger ses intérêts.
Le communiqué a enfin affirmé que l’État algérien mobilisera tous les moyens nécessaires pour garantir les droits de son employé et défendre sa souveraineté, sans hésitation ni faiblesse.