
La France tente d’apaiser les tensions avec l’Algérie
Il semble que la France ait pris conscience du danger qui menace ses relations avec l’Algérie. Après des provocations répétées, notamment de la part de l’extrême droite, elle cherche désormais à apaiser les tensions dans une tentative de sauver ce qui peut l’être.
Lors d’une conférence de presse tenue ce mercredi au palais de l’Élysée, la porte-parole du gouvernement français, Sophie Primas, a déclaré que "la France n’a aucun intérêt à l’escalade", appelant à "l’apaisement, mais sans naïveté".
Primas a souligné que son pays envisage de rétablir ses relations avec l’Algérie à un niveau comparable à celui des autres nations.
Concernant les tensions actuelles, la responsable française a affirmé : "Personne n’a intérêt à l’escalade entre la France et l’Algérie", tout en évoquant les récents événements, notamment l’arrestation de l’écrivain franco-algérien Boualem Sansal.
Primas a également insisté sur le fait que "nous devons élever nos relations avec l’Algérie au même niveau que celles avec d’autres pays".
Ces déclarations, perçues comme une tentative explicite de rapprochement, visent à ramener les relations bilatérales à la normale.
Cependant, il est à noter que, il y a à peine quelques jours, de nombreux responsables français multipliaient les provocations envers l’Algérie, menaçant notamment de réduire le nombre de visas accordés aux Algériens et les aides au développement, que Paris prétend offrir à l’Algérie.
Pour rappel, les relations entre l’Algérie et la France sont tendues depuis juillet 2024, lorsque le président français Emmanuel Macron a reconnu la prétendue souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental. Les tensions ont été exacerbées par l’affaire Boualem Sansal.
La goutte d’eau qui a fait déborder le vase est survenue récemment avec l’expulsion par la France de Boualem Naâman, un influenceur algérien, sans autorisation préalable de l’Algérie, qui a renvoyé l’intéressé à Paris.