
La France interdit l’entrée de responsables algériens sur son territoire
Les autorités françaises poursuivent leurs manœuvres contre l’Algérie. Après avoir épuisé tous les moyens de pression, elles viennent de prendre la décision d’interdire l’entrée de certains responsables algériens sur leur territoire.
Selon le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, qui s’est exprimé sur BFM TV, la France a imposé des restrictions de déplacement à certaines personnalités algériennes, invoquant la nécessité de « défendre ou renforcer les intérêts des Français ».
Le ministre a précisé que ces mesures pourraient être levées si la coopération franco-algérienne reprenait, faisant allusion au rapatriement des ressortissants algériens expulsés ainsi qu’à l’affaire Boualem Sansal.
Menaces de nouvelles sanctions
Jean-Noël Barrot a averti que d’autres mesures pourraient être adoptées si la coopération entre les deux pays ne reprenait pas, déclarant : « Je le ferai en toute connaissance de cause, sans nécessairement l’annoncer publiquement. »
La porte-parole du gouvernement français, Sophie Primas, avait déjà indiqué que Paris envisageait des mesures de rétorsion contre l’Algérie, notamment des restrictions sur les visas. Elle a également révélé que la France ciblait « un certain nombre de personnes influentes dans les relations franco-algériennes en leur refusant des visas ».
Un contexte de tensions accrues
Les tensions entre la France et l’Algérie se sont intensifiées après l’affaire de Mulhouse, qui a révélé les failles sécuritaires françaises. Un immigré en situation irrégulière d’origine algérienne a commis un homicide, relançant les débats en France sur la gestion des expulsions.
L’individu en question avait quitté l’Algérie en 2014 et avait été arrêté en France fin 2023. Condamné à six mois de prison pour apologie du terrorisme, il a ensuite été libéré par les autorités françaises, qui réclament désormais son expulsion vers l’Algérie.