
l’UE réaffirme son soutien à trois secteurs en Algérie
L’ambassadeur de l’Union européenne en Algérie, Diego Mellado Pascua, a exprimé sa satisfaction quant au niveau des relations politiques et diplomatiques entre l’Algérie et Bruxelles.
Lors d’une rencontre avec le président du Conseil de la Nation, Diego Mellado Pascua a affirmé que l’Union européenne accorde une importance particulière au renforcement du partenariat avec l’Algérie, qu’elle considère comme un partenaire fiable et central dans la région méditerranéenne et en Afrique du Nord.
Il a réitéré le soutien de l’Union européenne aux efforts de l’Algérie dans les domaines de la transition énergétique, de la sécurité alimentaire et du développement durable.
L’ambassadeur a également salué les positions de la diplomatie algérienne, fondées sur le principe de non-alignement et le respect de l’indépendance des décisions souveraines des États.
Renforcement des mécanismes de dialogue
Le président du Conseil de la Nation, Azouz Nasri, a reçu mardi l’ambassadeur européen, qui lui a rendu une visite de courtoisie.
Cette rencontre a été l’occasion d’un échange de vues sur plusieurs questions bilatérales, régionales et internationales d’intérêt commun, notamment l’activation des mécanismes du dialogue politique et la révision de l’accord de partenariat signé en 2005 entre les deux parties, afin d’assurer un meilleur équilibre des avantages et de prendre en considération les intérêts économiques vitaux de l’Algérie.
Les deux parties ont également discuté des moyens de rehausser les relations entre l’Algérie et l’Union européenne à un niveau de coopération plus coordonné et efficace.
À ce propos, Azouz Nasri a souligné l’importance de donner un nouveau souffle au partenariat algéro-européen, basé sur le principe d’égalité, le respect mutuel, et tenant compte des transformations en cours en Algérie, dans le cadre de la construction d’une économie moderne et diversifiée.
Il a ainsi appelé à la mise en place de mécanismes souples, tenant compte des spécificités des deux parties, permettant de corriger les déséquilibres constatés dans l’application de l’accord, tout en élargissant celui-ci à d’autres secteurs et en diversifiant les investissements européens en Algérie, à la lumière des avantages offerts par la nouvelle loi sur l’investissement.