
L’Organisation de protection du consommateur met en garde contre l’huile d’olive falsifiée à base de noyaux
L’Organisation nationale de protection du consommateur a mis en garde contre des pratiques dangereuses liées à la vente d’huile d’olive falsifiée.
Dans une publication sur sa page officielle, le président de l’organisation, Mustapha Zebdi, a expliqué que certains entrepôts exploitent les résidus des noyaux d’olive, jetés dans les décharges publiques, pour en produire de l’huile.
Selon Zebdi, ces entrepôts achètent ces noyaux, initialement jetés par les entreprises de conserverie d’olives dans les décharges publiques, au prix de 1700 dinars, puis les transportent par camions dans les villes de Sig, Bouhanifia, Aqqaz et Kharrouf.
D’après une vidéo partagée par Zebdi montrant un professionnel, ces groupes collectent les noyaux, en extraient les résidus, puis les broient pour obtenir une huile noire à forte odeur, qu’ils mélangent avec de l’huile de table subventionnée. Ce mélange est ensuite vendu illégalement sous l’étiquette d’huile d’olive ou d’huile pour trempage, à des prix attractifs.
La même source indique que les noyaux d’olive étaient auparavant jetés en bordure de route, polluant l’environnement, ce qui a poussé un professionnel à réfléchir à une méthode innovante pour les transformer en charbon naturel, utilisable pour les grillades ou le chauffage, après avoir été nettoyés des résidus désormais utilisés par certains pour produire une huile falsifiée.
Selon la même source, cette personne détient un brevet d’invention enregistré auprès de l’INAPI dans ce domaine, ainsi qu’un certificat d’innovation verte.