
L’ambassade de France en Algérie, un repaire d’espionnage ?.. Nekaz révèle des détails intrigants
L’Algérie a récemment convoqué l’ambassadeur français Stéphane Romatet pour protester contre des pratiques hostiles menées par des services de sécurité français, notamment la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE).
Ces mêmes entités françaises auraient planifié de déstabiliser l’Algérie et de nuire à ses intérêts stratégiques.
Ambassade ou repaire d’espionnage ?
L’activiste politique Rachid Nekkaz a révélé des détails historiques importants concernant l’implication de la DGSE et, plus largement, de Paris dans des activités d’espionnage historiques. Il a rappelé les actions menées par la France au Burkina Faso, où elle aurait influencé les événements internes du pays à travers des opérations de renseignement.
Rachid Nekkaz a souligné que deux anciens directeurs des services de sécurité extérieure français ont été en poste en tant qu’ambassadeurs en Algérie.
Il s’agit de Bernard Bajolet, ambassadeur en Algérie de 2006 à 2008, avant d’être nommé directeur des services de renseignement français (DGSE) de 2013 à 2017.
Et de Bernard Émié, ambassadeur de France en Algérie entre 2014 et 2017, avant d’être désigné directeur des renseignements français, selon Rachid Nekkaz.
Rachid Nekkaz s’interroge : « Comment la France peut-elle nommer des espions en tant qu’ambassadeurs en Algérie ? »
Il poursuit : « L’Algérie est-elle la première étape avant de diriger les services de renseignement français ? »
Pour Nekkaz, il n’est pas surprenant que l’Algérie accuse la France de tenter de déstabiliser son pays, compte tenu de ces éléments, et notamment des précédents tels que ceux du Burkina Faso.
Le militant estime que la France a du mal à accepter que l’Algérie puisse développer sa politique étrangère de manière autonome ou établir des relations avec de nouveaux partenaires.
À noter que la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE) est l’agence principale de renseignement extérieur en France, chargée de collecter des informations et de mener des opérations d’espionnage en dehors du territoire français.