L'Algérie renforce le contrôle environnemental des usines avec un nouveau mécanisme

L’Algérie renforce le contrôle environnemental des usines avec un nouveau mécanisme

L’Algérie s’oriente vers un renforcement du contrôle environnemental dans le secteur industriel en mettant en place de nouveaux mécanismes pour réguler les rejets industriels et limiter la pollution, dans une optique de développement durable.

Lors d’une réunion de travail entre le ministre de l’Industrie, Sifi Ghrib, et la ministre de l’Environnement et de la Qualité de vie, Nadjiba Djelali, il a été convenu d’instaurer un nouveau mécanisme garantissant la conformité des entreprises industrielles aux normes environnementales. Cette initiative vise à réduire la pollution et à améliorer la performance environnementale du secteur.

Les discussions ont principalement porté sur la gestion des rejets industriels des établissements classés situés à Oued El Harrach, Semmar et Reghaïa. Un accord a été trouvé pour mettre en place un dispositif assurant la conformité de ces installations aux normes environnementales, contribuant ainsi à réduire la pollution industrielle et à améliorer la qualité de l’environnement, en ligne avec les engagements du président de la République en matière de développement durable.

Par ailleurs, l’accent a été mis sur l’adoption de normes environnementales permettant au secteur industriel d’opérer une transition vers une industrie verte, favorisant ainsi la compétitivité des produits algériens sur les marchés internationaux. Cette transition est particulièrement cruciale pour les industries du fer et de l’acier, du ciment, des engrais, du textile et du cuir.

Dans ce cadre, les deux ministres ont souligné l’importance d’intégrer des normes de production propre dans les processus industriels, affirmant que l’industrie verte n’est plus un choix mais une nécessité imposée par la transition mondiale vers le développement durable.

La réunion a également abouti à la création d’un groupe de travail dédié à la mise en place d’un partenariat industriel à travers un groupement économique commun (GEO) pour le traitement de l’amiante et la réduction de ses impacts environnementaux et sanitaires. Ce projet vise également à développer des activités industrielles propres, limitant les déchets dangereux et favorisant le recyclage et la valorisation des matériaux.

Ce groupement réunira des entreprises publiques relevant des deux ministères et constituera une étape clé dans l’élaboration de solutions durables pour la gestion des déchets industriels et l’amélioration des performances environnementales des unités de production.

Enfin, il a été décidé d’établir une feuille de route pour la mise en œuvre des projets futurs, avec un soutien renforcé afin d’assurer la réussite de cette initiative.

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