
L’Algérie cherche à changer les règles du jeu à la CAN des jeunes
La Fédération algérienne de football (FAF), dirigée par son président Walid Sadi, poursuit avec détermination son travail pour renforcer son rôle sur la scène africaine, malgré les nombreux défis auxquels elle est confrontée.
Parmi ces obstacles figurent les blocs influents au sein de la Confédération africaine de football (CAF), notamment celui dirigé par le Marocain Fouzi Lekjaa.
Une proposition historique de l’Algérie
Dans une démarche audacieuse, la FAF a proposé d’augmenter le nombre d’équipes participant à la Coupe d’Afrique des Nations des moins de 17 ans (CAN U17) à 24 équipes au lieu de 12, à partir de l’édition 2026.
L’Algérie a également demandé une augmentation du quota de l’Union nord-africaine de football (UNAF) à quatre places au lieu des deux actuelles dans les qualifications.
Une stratégie alignée avec les réformes de la FIFA
Walid Sadi s’est appuyé sur les récentes réformes de la FIFA qui ont élargi le nombre de participants à la Coupe du Monde des moins de 17 ans à 48 équipes, à partir de la prochaine édition au Qatar, qui accueillera le tournoi jusqu’en 2029.
Sadi a souligné l’importance d’élargir la base de compétition continentale, arguant que limiter la CAN U17 à 12 équipes est incompatible avec les opportunités offertes à l’Afrique, qui enverra 10 équipes au Mondial.
Une réponse positive de la CAF
La proposition algérienne a été bien accueillie par le président de la CAF, Patrice Motsepe, qui a qualifié l’idée de bénéfique pour le développement du football des jeunes en Afrique.
Motsepe a demandé au comité des compétitions de la CAF d’étudier cette proposition et de prendre des décisions appropriées en accord avec les ambitions de développement global du continent.
Bien que l’édition 2025 reste limitée à 12 équipes en raison du manque de temps, l’édition 2026 pourrait marquer la mise en œuvre de ce changement historique.