
L’Algérie attire 4,5 milliards de dollars d’investissements chinois, selon l’AAPI
Le directeur général de l’Agence algérienne de promotion de l’investissement, Omar Rekhache, a révélé l’enregistrement de projets chinois d’une valeur de 4,5 milliards de dollars en Algérie.
Dans son discours à l’occasion de l’ouverture du Forum économique algéro-chinois, Rekhache a affirmé que l’Algérie avait mis en place toutes les facilités administratives au profit des investisseurs chinois, et encouragé l’établissement de partenariats dans divers domaines.
Il a évoqué l’existence de 42 projets d’investissement chinois enregistrés auprès de l’agence, pour une valeur totale de 4,5 milliards de dollars.
Dans ce contexte, le responsable a indiqué que la forte volonté politique s’est traduite par des coopérations bilatérales avec la Chine, donnant lieu à des partenariats prometteurs. Il a souligné que « l’Algérie offre à la Chine un climat basé sur la transparence et les facilités administratives ».
Rekhache a également mis en avant les infrastructures et les zones industrielles dont dispose l’Algérie, qui offriront aux investisseurs étrangers en général, et chinois en particulier, de nombreuses opportunités de coopération et de partenariat dans divers secteurs.
À noter que le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, avait déclaré en février dernier que les investissements chinois devenaient plus stratégiques pour l’Algérie qu’auparavant.
Dans des déclarations antérieures, le président avait affirmé que « l’Algérie a commencé à mettre en œuvre ses propres investissements et a ouvert son économie à d’autres investisseurs étrangers grâce à la nouvelle loi sur l’investissement », ajoutant que « nous disposons d’environ 11 000 projets enregistrés auprès de l’Agence nationale de promotion de l’investissement ».
Le président avait déjà évoqué l’intérêt de la Chine pour les investissements en Algérie dans plusieurs secteurs, tels que les technologies de pointe, l’électronique, la numérisation, ainsi que les batteries au lithium, en raison de la disponibilité de cette matière première dans le pays.