L'Algérie appelle le Conseil de sécurité à responsabiliser les violateurs des cessez-le-feu à Gaza

L’Algérie appelle le Conseil de sécurité à responsabiliser les violateurs des cessez-le-feu à Gaza

Le représentant permanent de l’Algérie auprès des Nations unies, Ammar Benjamaâ, a souligné l’importance de tenir les auteurs de violations des accords de cessez-le-feu à Gaza pour responsables et de les soumettre à des mécanismes de reddition de comptes.

Dans une allocution prononcée lors d’une réunion du Conseil de sécurité consacrée aux opérations de maintien de la paix des Nations unies, Benjamaâ a insisté sur la nécessité pour le Conseil de sécurité de faire preuve de davantage de fermeté face aux violations de ces accords.

À ce sujet, il a déclaré :
« Le Conseil a été informé, à de nombreuses reprises, de violations flagrantes des accords de cessez-le-feu, mais ces signalements ont généralement été accueillis avec une inquiétante passivité en ce qui concerne la responsabilité des auteurs. »

Et d’ajouter :
« Il est clair qu’il s’agit d’une question de responsabilité, et en l’absence de celle-ci, des interrogations sérieuses se posent naturellement quant à la crédibilité des opérations mandatées par les Nations unies sur le terrain, ainsi que celle de notre Conseil. »

Benjamaâ a souligné qu’une voix unifiée et forte au sein du Conseil de sécurité permettrait d’accorder aux missions mandatées par l’ONU le soutien politique nécessaire pour avoir un impact positif et légitime sur le terrain.

Il a insisté sur le fait que :
« Les violations des accords de cessez-le-feu, notamment dans les zones tampons clairement délimitées, ne représentent pas seulement un échec de ces accords difficilement conclus, mais également un manquement aux engagements pris par la communauté internationale. »

Le diplomate algérien a noté que :
« Malgré des années de discussions sur l’adaptation des opérations de paix onusiennes à l’évolution des défis, aucun progrès concret n’a été enregistré. »

Benjamaâ a également insisté sur la nécessité de doter les opérations de maintien de la paix des ressources adéquates.

Il a déclaré à ce propos :
« Nous soulignons l’importance d’équiper ces opérations de technologies et de moyens de surveillance appropriés afin d’améliorer leur efficacité opérationnelle dans le suivi des accords de cessez-le-feu. »

Selon lui, ces ressources permettraient également de réduire les risques pour le personnel et les coûts à long terme.
Il a ainsi appelé à une évaluation globale des défis opérationnels liés à la surveillance du cessez-le-feu afin d’apporter des réponses appropriées.

Dans ce contexte, il a appelé à renforcer les partenariats avec les acteurs régionaux pour appuyer les efforts des opérations de paix, affirmant que :
« Il ne faut pas sous-estimer le rôle des organisations régionales dans le soutien aux missions onusiennes, notamment pour des tâches essentielles comme la surveillance des cessez-le-feu. »

Et de conclure :
« Nous sommes convaincus que les acteurs régionaux, à l’instar de l’Union africaine et de ses organisations sous-régionales, disposent des moyens et de la légitimité nécessaires pour appuyer l’ONU dans l’exécution de cette mission, conformément au Chapitre 8 de la Charte des Nations unies. »

Enfin, Benjamaâ a réaffirmé l’engagement de l’Algérie à respecter les principes fondamentaux du droit international, affirmant que le respect des accords de cessez-le-feu en constitue un pilier essentiel.

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