L’Algérie appelle la communauté internationale à aider les enfants de Gaza

L’Algérie a pris la parole depuis la tribune du Conseil de sécurité des Nations Unies pour appeler à une aide urgente en faveur des enfants de Gaza après la fin des hostilités.

L’ambassadeur Amar Bendjama, représentant permanent de l’Algérie auprès de l’ONU, a exhorté la communauté internationale à agir immédiatement pour aider les enfants de Gaza à surmonter leurs souffrances.

Lorsqu’il présidait une réunion du Conseil de sécurité, Amar Bendjama a insisté sur la nécessité d’une mobilisation rapide pour sauver des vies et venir en aide aux enfants de Gaza.

L’ambassadeur algérien a également appelé la communauté internationale à unir ses efforts pour un avenir meilleur pour les enfants de ce territoire palestinien.

Amar Bendjama a souligné l’importance de garantir aux enfants de Gaza l’accès à l’éducation et aux soins de santé.

Il a rappelé que plus de 660000 élèves ont dû interrompre leur scolarité en raison de la guerre, et qu’au moins 88 % des établissements scolaires nécessitent soit une reconstruction complète, soit des travaux de rénovation significatifs.

Il a également alerté sur la propagation de la malnutrition à Gaza, précisant que plus de 96 % des enfants de moins de deux ans ne reçoivent pas une alimentation équilibrée en raison d’un manque de diversité alimentaire. Par ailleurs, 60 000 enfants auront besoin cette année d’un traitement pour une malnutrition aiguë.

Le diplomate algérien a réaffirmé l’importance du rôle de l’UNRWA (Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine) dans la fourniture de services essentiels aux Palestiniens, en particulier dans les domaines de la santé et de l’éducation.

« L’UNRWA constitue l’épine dorsale de la réponse humanitaire à Gaza et son démantèlement pourrait compromettre les efforts de reconstruction et menacer l’existence même des Palestiniens sur leur territoire », a-t-il averti.

Enfin, Amar Bendjama a dénoncé l’agression israélienne sur Gaza, affirmant que les enfants en sont les principales victimes, subissant des dommages irréversibles qui compromettent non seulement leur avenir personnel, mais aussi le tissu social des générations futures.