L’Algérie accélère la production locale de véhicules en partenariat avec Hyundai
Awras, Algérie
10 mars 2025
Le ministre de l’Industrie, Sifi Ghrib, a reçu une délégation du groupe omanais Bahwan, accompagnée de représentants de la société sud-coréenne Hyundai, spécialisée dans la fabrication automobile.
La rencontre a porté sur les perspectives de coopération entre les deux parties et l’élaboration d’une feuille de route commune visant à produire des véhicules localement, conformément aux attentes des citoyens et aux directives des hautes autorités pour le développement du secteur de l’industrie mécanique.
En janvier dernier, le groupe Bahwan a décidé d’investir environ 400 millions de dollars pour implanter une usine Hyundai en Algérie.
Selon le journal El Moudjahid, l’Algérie a été officiellement choisie pour accueillir cette unité de production, illustrant ainsi la stratégie de Hyundai de renforcer sa présence sur le marché africain.
Production diversifiée et création d’emplois
L’usine produira une gamme de modèles Hyundai, comprenant des véhicules commerciaux et de tourisme, avec un accent sur des prix abordables.
Le projet devrait générer des milliers d’emplois directs et indirects, stimulant ainsi l’industrie locale et ouvrant des perspectives d’exportation vers les marchés africains.
Cap sur la production de voitures électriques
Des sources indiquent que l’usine fabriquera trois modèles de voitures de tourisme et deux types de véhicules commerciaux.
Le plan d’expansion prévoit également l’intégration de voitures électriques dans la chaîne de production.
Par ailleurs, le directeur général de l’Agence algérienne de promotion de l’investissement, Omar Rekache, a annoncé en février que plus de 700 projets d’investissement ont été enregistrés en 2025, dont celui de Hyundai.
Le total des investissements recensés à la mi-février s’élève à 743 projets, représentant plus de 889 milliards de dinars et générant environ 21 900 emplois.
Selon Rekache, cette dynamique est le fruit des réformes profondes menées par les autorités algériennes ces dernières années, notamment en matière de lois sur l’investissement, les zones franches et le foncier économique, ce qui a renforcé la confiance des investisseurs étrangers.