L'administration Trump réitère son soutien au Maroc sur le Sahara occidental sans actions concrètes

L’administration Trump réitère son soutien au Maroc sur le Sahara occidental sans actions concrètes

L’administration du président américain Donald Trump a renouvelé son soutien à la proposition marocaine d’autonomie au Sahara occidental.

Le secrétaire d’État américain Marco Rubio a déclaré, lors d’une rencontre avec son homologue marocain Nasser Bourita, mardi dernier, que Washington soutient le plan d’autonomie proposé par le Maroc pour le Sahara.

Rubio a estimé que cette proposition est « sérieuse et réaliste », la considérant comme « le seul cadre à même de parvenir à une solution juste et durable à ce conflit régional ».

Dans un communiqué publié par le Département d’État américain, consulté par la plateforme Awras, il est précisé :
« Le ministre a réaffirmé la reconnaissance par les États-Unis de la souveraineté marocaine sur le Sahara occidental et son soutien au plan d’autonomie marocain. »

Le responsable américain a également souligné que Washington considère l’autonomie comme la seule solution possible.

Le ministre a affirmé que Donald Trump encourage les deux parties (le Maroc et le Front Polisario) à entamer des discussions sans délai, en utilisant le plan marocain d’autonomie comme unique base pour parvenir à une solution mutuellement acceptable.

Rubio a ajouté que les États-Unis faciliteront les progrès vers cet objectif.

Un non-événement

Lors de son premier mandat, Donald Trump avait déjà soutenu le plan marocain d’autonomie comme solution au conflit au Sahara occidental.

Il l’avait annoncé dans un tweet, exprimant son soutien à l’occupation marocaine et affirmant avoir signé une déclaration reconnaissant la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental, en parallèle avec la normalisation des relations entre Rabat et l’entité sioniste, dans le cadre des accords d’Abraham.

Cependant, cette reconnaissance n’a pas été suivie d’effets concrets. Depuis décembre 2020, les États-Unis n’ont pas donné suite à cette déclaration de Trump.

Washington a continué à afficher son soutien à l’envoyé spécial des Nations unies pour trouver une solution équitable au Sahara occidental.

Le fait que les États-Unis n’aient jamais ouvert de consulat à Dakhla, dans les territoires occupés, comme le souhaitait Rabat, démontre que la reconnaissance de Trump reste un non-événement.

L’hésitation américaine et le non-respect de la promesse d’ouvrir un consulat à Dakhla indiquent que Washington n’a pas réellement l’intention de reconnaître la prétendue « marocanité » du Sahara occidental.

Par ailleurs, le Congrès américain a à plusieurs reprises rejeté la reconnaissance de la souveraineté marocaine sur la République sahraouie.

Newsletter

Abonnez-vous à notre newsletter hebdomadaire pour ne rien manquer ! Recevez les dernières mises à jour, offres exclusives et informations passionnantes directement dans votre boîte de réception. Inscrivez-vous maintenant!

Abonnez-vous