
Gazoduc transsaharien : avancée significative entre l’Algérie et le Nigeria
Le ministre nigérian des Affaires étrangères, Yusuf Maitama Tuggar, a déclaré que l’Algérie et le Nigeria progressent dans la réalisation du projet de gazoduc transsaharien.
Dans des déclarations à la presse en marge de sa participation à la troisième réunion des ministres des Affaires étrangères de l’Union africaine et de l’Union européenne, ce mercredi, Tuggar a souligné l’importance du projet de gazoduc transsaharien pour son pays.
Il a également évoqué une réunion tenue il y a environ deux mois entre le ministre algérien de l’Énergie, Mohamed Arkab, et ses homologues nigérien et nigérian, pour discuter de ce projet.
À noter que l’Algérie a accueilli, en février dernier, les travaux de la quatrième réunion ministérielle du comité de pilotage du projet de gazoduc transsaharien (TSGP), avec la participation des ministres concernés. Cette réunion a permis d’examiner les différents aspects de ce projet stratégique, en mettant l’accent sur les avancées réalisées dans la mise en œuvre de la feuille de route adoptée lors de la réunion tenue à Abuja, au Nigeria.
Selon le ministère de l’Énergie, le projet de gazoduc transsaharien constitue une initiative stratégique visant à construire un gazoduc continental destiné au transport du gaz naturel depuis le Nigeria, en passant par le Niger, jusqu’à l’Algérie.
Ce gaz sera ensuite exporté vers les marchés européens et d’autres destinations internationales. Ce projet s’inscrit dans le cadre du Nouveau Partenariat pour le Développement de l’Afrique (NEPAD) et contribue fortement à renforcer la position du continent africain en tant que source majeure d’énergie à l’échelle mondiale, selon la même source.
Le projet vise à atteindre plusieurs objectifs stratégiques, notamment offrir une nouvelle voie importante pour l’exportation du gaz naturel africain vers les marchés internationaux, soutenir le développement économique, renforcer les capacités énergétiques des trois pays concernés, et contribuer à la sécurité énergétique mondiale par la diversification des sources d’approvisionnement en gaz naturel.