les Algériens en France dénoncent les provocations de Retailleau
Awras, Algérie
18 avril 2025
Dans un contexte de tensions continues, le mouvement dynamique des Algériens en France a exprimé sa forte indignation face à ce qu’il a qualifié de « provocations répétées » émanant du ministre de l’Intérieur français, Bruno Retailleau.
Le secrétaire général du mouvement dynamique des Algériens en France, Nacer Khebat, a déclaré dans un communiqué hier, jeudi, que « le ministre de l’Intérieur français n’a cessé, depuis plusieurs mois, de faire des déclarations provocatrices et de déformer la réalité à l’égard de l’Algérie. »
Il a ajouté en se demandant : « Faut-il considérer cela comme une ligne politique claire, ou pire encore, comme une soumission rampante aux exigences de l’extrême droite et du fascisme modéré, ce bloc réactionnaire qui rêve encore de l’empire et de la domination coloniale ? »
Critiquant également Retailleau, Khebat a déclaré : « Quoi qu’il en soit, la réalité est claire : ce ministre, qui joue le rôle de porte-parole d’une nostalgie coloniale à peine voilée, ne parle pas au nom de la France, mais d’une vision particulière de la France, celle qui regrette son passé colonial et autoritaire. »
Le secrétaire général du mouvement a insisté sur le fait que « lorsque Retailleau ose parler d’une prétendue insulte à la France de la part de l’Algérie, c’est une insulte à l’histoire, car cela ravive des braises d’un passé non refermé, au lieu de créer les conditions nécessaires à un dialogue calme entre les deux pays. »
Le silence de la diaspora n’est pas une soumission
Le secrétaire général du mouvement dynamique des Algériens en France, Nacer Khebat, a évoqué la diaspora algérienne en France.
Il a déclaré que « le silence de la diaspora algérienne n’est pas un signe de soumission, mais plutôt une expression de maturité politique que beaucoup au sein de l’État français semblent avoir perdue. »
Il a ajouté : « Nous affirmons que nous refusons de rester les bras croisés face à une dérive nationaliste qui exploite notre histoire, notre identité et notre citoyenneté plurielle à des fins électorales. »
