
Discussions entre l’Algérie et l’UNRWA sur la situation à Gaza
L’Algérie a mené des discussions avec l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA).
Le secrétaire général de l’Assemblée populaire nationale, Salim Djaâlal, a rencontré María-Lourdes Rodríguez, directrice du Bureau Europe de l’UNRWA, en marge de la 150e Assemblée de l’Union interparlementaire tenue à Tachkent.
Cette rencontre a été l’occasion d’évoquer la situation humanitaire dramatique que vivent les habitants de Gaza, face à la dégradation continue des conditions due au blocus et à l’escalade militaire, ainsi que les défis majeurs auxquels l’UNRWA est confrontée dans l’accomplissement de ses missions humanitaires et d’assistance.
Les deux parties ont souligné la nécessité d’intensifier les efforts internationaux pour soutenir l’action de l’agence et garantir un financement durable, en raison de son rôle fondamental dans l’aide et les services essentiels aux réfugiés palestiniens, et dans la préservation de la stabilité sociale dans la région.
Un soutien algérien exceptionnel
L’Algérie a à plusieurs reprises défendu fermement l’UNRWA, qui fait l’objet d’attaques et de pressions de la part de l’occupant sioniste.
Le représentant permanent de l’Algérie auprès de la Ligue arabe, Mohamed Soufiane, a qualifié les actions du régime sioniste contre l’UNRWA de violations flagrantes des principes fondamentaux du droit international.
Lors d’une réunion d’urgence du Conseil de la Ligue arabe, le diplomate algérien a condamné les mesures prises par la Knesset visant à interdire les activités de l’UNRWA.
Il a réaffirmé que l’Algérie plaidera au Conseil de sécurité pour la poursuite des missions de l’UNRWA.
Par ailleurs, l’Algérie avait précédemment appelé le Conseil de sécurité à tenir des consultations sur la situation de l’UNRWA dans les territoires palestiniens occupés.
L’UNRWA représente la volonté de la communauté internationale, et aucune autre entité ne peut la remplacer sur le terrain, notamment pour ce qui concerne l’éducation, les soins de santé, les services sociaux et l’aide humanitaire d’urgence dans les camps de réfugiés.
Elle apporte également un soutien à près de 5,6 millions de réfugiés palestiniens enregistrés en Jordanie, au Liban, en Syrie, en Cisjordanie et dans la bande de Gaza.
L’agence tire ses financements de contributions volontaires des États membres de l’Organisation des Nations unies.