
Damas refuse de livrer des soldats algériens : l’Algérie réagit et révèle l’origine des rumeurs
L’Agence de presse algérienne (APS) a réagi à la diffusion par des sites étrangers de rumeurs selon lesquelles "Damas aurait refusé de livrer des soldats algériens ayant combattu aux côtés du régime de Bachar al-Assad et capturés par Hayat Tahrir al-Cham".
Ces mêmes sources ont prétendu que le ministre des Affaires étrangères, Ahmed Attaf, aurait demandé, lors de sa rencontre avec le président syrien Ahmed Charâa, "la libération de soldats algériens détenus en Syrie", ce que Charâa aurait refusé.
L’APS a qualifié la réunion entre Ahmed Attaf et Ahmed Charâa d’"exceptionnelle à tous points de vue", soulignant qu’elle était "totalement étrangère à ces calomnies absurdes propagées par le Maroc".
L’agence a précisé que les discussions entre les deux responsables portaient essentiellement sur le soutien de l’Algérie à la Syrie en cette période critique, afin d’encourager l’unité nationale et la reconstruction des institutions du pays.
Une campagne médiatique attribuée au Maroc
L’APS a estimé que ces rumeurs constituent une nouvelle tentative "désespérée et misérable" de ceux qui "ne supportent plus la solidité des relations algéro-syriennes et s’inquiètent de tout mouvement diplomatique algérien, imaginant être au centre des préoccupations d’Alger".
L’agence a accusé le Maroc d’être à l’origine de cette campagne, affirmant que le royaume a "souffert" de la visite récente d’Ahmed Attaf en Syrie.
"L’ampleur de cette douleur s’est traduite par des cris stridents de la part des mercenaires du régime marocain sur les réseaux sociaux et les médias, dans le cadre d’une guerre médiatique visant l’Algérie et cherchant à multiplier les fronts contre elle", a poursuivi l’APS.
L’agence a dénoncé la diffusion massive de "mensonges et de fabrications" par ces acteurs, allant jusqu’à "croire à leurs propres inventions". Elle a rappelé que le Maroc avait déjà propagé il y a quelques semaines des allégations sur la présence de soldats algériens et de combattants du Front Polisario aux côtés du régime syrien.
Enfin, l’APS a conclu que ces "rumeurs ne sont que des fictions imaginées par des individus en quête de nuire à l’Algérie, prêts à tout transgresser pour atteindre leurs objectifs malveillants".