
Bruxelles déjoue une tentative partisane de changer sa position sur le Sahara occidental
Vice-premier ministre et ministre des Affaires étrangères, Maxime Prévot, a réaffirmé l’engagement constant de son pays en faveur de la légalité internationale concernant le conflit au Sahara occidental, soulignant que la Belgique adhère strictement à sa position officielle fondée sur le respect du droit international et des résolutions des Nations Unies.
Dans une déclaration à la radio RTL, Prévot a précisé que la position de la Belgique sur la question du Sahara occidental n’a pas changé. Il a exprimé son soutien à une solution politique juste et négociée entre les deux parties au conflit – le Front Polisario et le Maroc – en accord avec les résolutions des Nations Unies, et garantissant le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination.
Cette déclaration intervient en réaction à l’annonce du président du parti belge Mouvement Réformateur, qui a exprimé son intention de proposer une loi reconnaissant la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental.
Une initiative que le ministre a qualifiée de “servant des intérêts partisans étroits”, avertissant contre les dangers de confondre les positions partisanes avec la politique étrangère officielle de l’État.
Maxime Prévot a souligné que la Belgique, en tant que membre de l’Union européenne, reste attachée à la position commune de l’UE, qui appelle à un règlement pacifique du conflit sous l’égide des Nations Unies.
Il a affirmé que les initiatives individuelles ne reflètent en aucun cas la position du gouvernement belge.
Il a également insisté sur le fait que la politique étrangère de la Belgique repose sur le droit international et le consensus au sein de l’Union européenne, et non sur des considérations partisanes ou des intérêts restreints.
Pour rappel, la Belgique a déjà exprimé son soutien aux efforts des Nations Unies visant à parvenir à une solution politique équitable, durable et acceptée par toutes les parties.
À noter que l’ONU considère la question du Sahara occidental comme un dossier de décolonisation, relevant de la résolution 1514 (XV) de l’Assemblée générale des Nations Unies, qui proclame le droit à l’indépendance pour les pays et les peuples colonisés.