Baaji : La France a perdu ses intérêts en Algérie après avoir été la puissance dominante dans le pays

L’ancien secrétaire général du Front de Libération Nationale, Abou El-Fadl Baaji, a commenté la crise diplomatique entre l’Algérie et la France.

Selon Abou El-Fadl Baaji, la campagne française haineuse contre l’Algérie et ses institutions, alimentée par l’extrême droite, est due au fait que la France a perdu ses intérêts en Algérie après avoir été la puissance dominante dans le pays par le passé.

Dans une déclaration, Baaji a souligné que les tentatives de manipuler l’opinion publique contre l’Algérie et d’exploiter un incident isolé pour régler des comptes historiques et politiques ne sont que la preuve de l’incapacité de ces parties à établir des relations équilibrées qui respectent l’histoire de l’Algérie, témoignant de ses sacrifices et de sa souveraineté nationale, qui ne sont ni négociables ni soumis à des pressions politiques.

Il a ajouté : "Conformément à la Charte des Nations Unies (article 2, paragraphe 7), qui stipule le refus de l’ingérence extérieure dans les affaires intérieures des États, à la Déclaration universelle des droits de l’homme (1948) et à la Convention européenne des droits de l’homme ratifiée par la France, sans oublier l’accord bilatéral entre les deux pays signé le 24 mai 1974, le dépassement par le gouvernement français des normes diplomatiques et le non-respect des accords bilatéraux, notamment dans le cadre des relations historiques complexes qui nécessitent sagesse et respect mutuel, confirme une fois de plus que la mise en cause juridique de l’un de ses ressortissants en tant que citoyen algérien a ébranlé sa structure et perturbé ses dirigeants, ce qui a été répondu par une escalade médiatique et politique française contre l’Algérie dans un plan bien orchestré visant à perturber la stabilité nationale et à déstabiliser la position de l’Algérie au niveau régional et international."

L’ancien secrétaire général du FLN a appelé le peuple algérien à rester uni et à se rassembler autour de ses institutions nationales face à toute menace ou provocation extérieure, soulignant que ces campagnes hostiles ne sont qu’une tentative désespérée de perturber les succès que l’Algérie réalise sur les plans régional et international.