Après des négociations intenses, Sonatrach sur le point de conclure d’importants contrats d’hydrocarbures

Le PDG de Sonatrach, Rachid Hachichi, annonce l’avancement des négociations sur sept contrats d’hydrocarbures

Le président-directeur général du groupe Sonatrach, Rachid Hachichi, a révélé l’avancement des négociations avec des entreprises internationales concernant sept contrats d’hydrocarbures, dont la signature est prévue prochainement.

Dans une déclaration à la presse en marge de la signature d’un contrat d’hydrocarbures avec la société chinoise Sinopec, Hachichi a précisé que ces négociations impliquent plusieurs compagnies internationales, notamment l’italienne Eni et la française Total.

Il a ajouté que les contrats seront signés successivement dans les prochaines semaines, soulignant que les discussions avec les partenaires se poursuivent afin de garantir des accords équilibrés.

Hachichi a également indiqué que la liste des entreprises en négociation comprend les américaines Chevron et ExxonMobil, ainsi qu’une société suédoise, ce qui témoigne de l’intérêt des investisseurs pour le secteur des hydrocarbures en Algérie.

Qualifiant ces négociations de « laborieuses », il a affirmé que Sonatrach a tenu plus de 140 réunions de négociation ces derniers mois dans le cadre du renforcement de ses partenariats stratégiques.

La semaine dernière, le groupe Sonatrach a discuté avec une délégation de la société américaine Chevron des perspectives de développement de la coopération dans l’exploitation des ressources pétrolières et gazières.

Par ailleurs, Sonatrach a signé, mardi, un nouveau contrat d’hydrocarbures avec la société chinoise Sinopec, selon un modèle de partage de production dans le périmètre de Hassi Berkin Nord, conformément à la législation encadrant les activités du secteur.

Hachichi a également salué le projet de la nouvelle raffinerie de pétrole du bassin d’El Hamra, à Hassi Messaoud, dont la première pierre a été posée lundi par le Premier ministre, Nadir Larbaoui. Cette infrastructure aura une capacité de traitement de cinq millions de tonnes par an et contribuera à répondre à la demande croissante en gasoil et en produits pétroliers, en phase avec la dynamique économique que connaît l’Algérie.