
Alliance menaçante entre le Makhzen et Israël contre la souveraineté hydrique de l’Algérie
Le régime du "Makhzen" continue de mener une série d’agressions contre l’Algérie par tous les moyens, main dans la main avec l’occupation sioniste, en violant ouvertement le droit international, notamment en construisant des barrages à la frontière qui empêchent l’accès des eaux à l’Algérie.
Selon ce qu’a révélé la chaîne Algérie Internationale, le régime du Makhzen poursuit une politique de blocage du flux des eaux et de leur parcours naturel, ce qui constitue une violation de la résolution 18-03 de l’Assemblée générale de l’ONU.
En raison de ces pratiques illégales, les agriculteurs algériens de la wilaya de Béchar subissent d’énormes pertes depuis près de dix ans, car les pluies ne suffisent pas à irriguer les cultures, en plus des barrages construits par le Makhzen qui empêchent les eaux des montagnes de l’Atlas d’atteindre la vallée de Kher à la région de Labadla dans la wilaya de Béchar.
Selon les informations fournies par la chaîne Algérie Internationale, la construction de barrages sur le côté marocain couvre 67 % de la surface du bassin, ce qui a provoqué une baisse notable des eaux du barrage de "Jarf el-Touba" en Algérie.
Des entreprises sionistes derrière les barrages
Le quotidien El Khabar a révélé que des entreprises sionistes ont supervisé la construction des barrages empêchant l’accès des eaux à l’Algérie.
En plus des barrages, le régime du Makhzen tente de couper l’accès des eaux à l’Algérie par divers moyens, notamment en "créant des fermes d’avocats, qui absorbent de grandes quantités d’eau souterraine, ce qui nuit aux réserves d’eau des habitants de la région au Maroc d’abord, puis à l’écosystème régional dans son ensemble", selon le journal.
L’atteinte à la souveraineté des ressources naturelles et à la gestion des ressources hydrauliques entre les deux pays constitue une violation des accords internationaux, qualifiée par les experts d’agression continue contre les eaux transfrontalières.
Le Makhzen ne respecte pas le droit international
Le professeur de droit constitutionnel à l’Université d’Alger, Moussa Boudhane, a déclaré que le régime du Makhzen, tout comme les entités sioniste et française, a prouvé à travers ses pratiques qu’il ne respecte ni le droit international, ni les coutumes, ni les accords internationaux.
Boudhane a particulièrement mentionné la résolution 18-03 de l’Assemblée générale des Nations unies, qui exige la coopération, la consultation et la coordination concernant l’exploitation conjointe des ressources souterraines, notamment les eaux.
Le même intervenant a précisé que l’eau est, selon le droit international, un patrimoine commun entre les pays ayant des frontières communes, soulignant que la tentative d’unilatéralisme dans l’exploitation de ces ressources, comme le fait actuellement le régime du Makhzen, constitue une violation du droit international et des traités internationaux.
Comment l’Algérie peut-elle protester ?
Répondant à une question sur les mécanismes juridiques et diplomatiques que l’Algérie peut utiliser pour protester contre les pratiques illégales du Makhzen, Boudhane a déclaré que "ce régime ne peut être affecté ni par des poursuites judiciaires ni par des démarches juridiques".
Il a insisté sur le fait que le Makhzen ne reconnaît pas la légitimité internationale, mais que l’Algérie a le droit de se tenir fermement au droit international.
Boudhane a ajouté que l’Algérie peut saisir les institutions internationales compétentes, telles que la Cour internationale de justice, ainsi que d’autres organismes auxquels appartiennent l’Algérie et le Maroc, comme la Ligue arabe et l’Union africaine.