
Al Sadd défend son joueur Atal face à une condamnation controversée
La justice française a requis la confirmation de la peine prononcée en première instance contre l’international algérien Youcef Atal. Le joueur, aujourd’hui sous contrat avec le club qatari d’Al Sadd, avait été condamné à huit mois de prison avec sursis et à une amende de 45 000 euros pour “incitation à la haine religieuse”, selon le parquet.
Une vidéo à l’origine de la polémique
Les faits remontent au 12 octobre 2023, lorsque le joueur alors sous les couleurs de l’OGC Nice a partagé sur Instagram une vidéo montrant un prédicateur palestinien récitant une prière contre les juifs. Ce geste a été interprété par les autorités judiciaires françaises comme un appel à la haine.
Lors de l’audience en appel tenue à Aix-en-Provence, Atal a réaffirmé qu’il n’avait aucune intention haineuse. Il a déclaré : “Je suis un joueur de football, je ne fais pas de politique”. Il a expliqué que son geste visait uniquement à exprimer sa solidarité avec les civils palestiniens victimes des bombardements à Gaza.
La justice maintient sa position
Malgré ces explications, la procureure Valérie Tavernier a réclamé la confirmation de la peine initiale, estimant que la vidéo représentait un “appel explicite à la haine”. Le jugement final est attendu pour le 30 avril.
Soutien sans réserve du club d’Al Sadd
En réaction, le club d’Al Sadd a publié un communiqué exprimant son soutien total à son joueur. Dans le texte, la direction qualifie la condamnation de “jugement injuste”, affirmant qu’Atal a agi par “solidarité humaine envers Gaza”.
- Le club affirme mobiliser tous ses moyens pour défendre Atal
- Il décrit l’acte du joueur comme un geste naturel et sincère
- Il dénonce les doubles standards dans le traitement de la cause palestinienne
Al Sadd conclut son message en soulignant que la position de son joueur reflète des principes humains universels.
Contexte de tension à Gaza
Dans le même temps, la situation à Gaza continue de se dégrader. L’armée israélienne a intensifié ses frappes, imposant un blocus total qui aggrave la crise humanitaire. Le nombre de victimes civiles, notamment parmi les enfants, ne cesse de croître, sans réaction ferme de la communauté internationale.