
Agriculture : opportunité de 3200 ha en concession dans la wilaya de Naâma
Dans une initiative visant à renforcer l’investissement agricole et à soutenir la production locale, l’Office national des terres agricoles (ONTA) a annoncé le lancement de son septième portefeuille foncier dans le cadre du régime de concession. Ce programme s’inscrit dans la stratégie nationale de dynamisation des zones rurales et de sécurisation alimentaire.
Une opportunité à saisir dans la wilaya de Naâma
Selon les informations publiées sur la plateforme numérique de l’ONTA, le nouveau portefeuille concerne une superficie totale de 3 200 hectares, située dans le périmètre de Hassi Sebâa, commune de Kasdir, wilaya de Naâma.
Le site se distingue par la qualité de ses sols, propices à l’exploitation agricole, en particulier pour la culture de la pomme de terre destinée à la consommation et à la production de semences.
Conditions d’accès à la concession
L’ONTA précise que les investisseurs, nationaux ou étrangers, peuvent déposer leur demande exclusivement via la plateforme en ligne : https://onta.dz/
- La superficie maximale par investisseur est limitée à 1 000 hectares
- Le dépôt des dossiers est ouvert pour une durée de 21 jours
- L’exploitation visée concerne principalement la culture de la pomme de terre
Les autorités entendent ainsi valoriser des zones agricoles encore sous-exploitées, tout en attirant des capitaux vers des projets structurants.
Le régime de concession agricole expliqué
Le régime de concession permet à un citoyen algérien de bénéficier d’un droit d’exploitation sur des terres agricoles domaniales. Ce droit est octroyé via un contrat pouvant aller jusqu’à 40 ans, renouvelable, sous réserve du respect d’un cahier des charges précis.
L’investisseur, qualifié alors de concessionnaire agricole, bénéficie également des biens dits “de surface”, comprenant :
- les infrastructures agricoles
- les bâtiments d’exploitation
- les équipements hydrauliques et techniques
En contrepartie, il s’acquitte d’une redevance annuelle définie par la loi de finances, incluant les conditions de restitution ou de réaffectation du foncier.